En effet à Lyon nous allons comme chaque année, avoir des séances pour les enfants malades de l’Hôpital-Femme-Mère-Enfant et au service pédiatrique du Centre Léon Bernard (Centre anticancéreux). Le Festival Lumière s'associe à Rêve de cinéma pour apporter le cinéma aux enfants hospitalisés et comme chaque année peu importe.
Hôpital Femme-Mère-Enfant/ BRON
Mercredi 18 octobre à 15h
SÉANCE ENFANTS Le Roi lion de Roger Allers et Rob Minkoff (1h28, VF)
En présence d’Anne Le Ny, ambassadrice Lumière 2017
Une deuxième projection aura lieu au Centre Léon Bérard
Jeudi 19 octobre à 18h
SÉANCE ENFANTS Le Roi lion de Roger Allers et Rob Minkoff (1h28, VF)
En présence de Julie Gayet
Le Roi lion
The Lion King
de Roger Allers, Rob Minkoff , États-Unis , 1994
Mufasa, lion sage et respecté de tous, règne sur les hautes terres d’Afrique. Il présente son héritier, le lionceau Simba, aux animaux de la terre des Lions. Tous lui rendent hommage et célèbrent cette nouvelle ère. Mais dans l’ombre, le félon Scar, le propre frère du roi, intrigue afin de se débarrasser de celui qui vient de lui ravir toute chance d’accéder au pouvoir.
Chef-d’œuvre de 1994, Le Roi lion est un conte initiatique, l’histoire d’une relation père-fils, d’un prince en exil que la culpabilité ronge, de son apprentissage et finalement, de son combat pour retourner auprès des siens. Récit de transmission, le film trouve dans la vie animale la métaphore du cycle de la vie. Précurseur, Le Roi lion anticipe les thèmes chers aux productions Disney les plus récentes, comme le passage à l’âge adulte et la quête d’identité : savoir qui l’on est pour mieux trouver sa place.
Pour la première fois, les studios s’affranchissent des contes traditionnels et développent le scénario au sein même de la firme. Un scénario original certes, mais inspiré de récits comme Hamlet de Shakespeare. À l’époque, on parlera aussi d’un plagiat du manga Le Roi Léo du maître japonais Osamu Tezuka. Si les ressemblances sont parfois confondantes, les deux œuvres diffèrent pourtant par leurs enjeux.
Dès l’ouverture, le décor est posé : l’Afrique, majestueuse et solennelle. Pour atteindre le réalisme souhaité, une partie de l’équipe se rendra au Kenya, afin d’observer et de capter les détails des paysages et d’insuffler la vie aux dessins. Pour ce premier Disney entièrement animal, les comportements et la démarche des animaux seront reproduits à l’image avec un grand soin, grâce à de nombreuses observations, au zoo comme dans les studios où un lionceau et un lion adulte poseront quelques heures pour les animateurs.
Entre lyrisme et morceaux de bravoure, teinté d’une violence jusque-là absente de la production Disney, Le Roi lion déroule des décors somptueux dès l’ouverture. Le film bénéficie du meilleur de la technologie, permettant la réalisation d’une scène déchirante, dans laquelle des milliers de gnous dévalent une falaise.
Mais Le Roi lion doit aussi son succès à une superbe bande originale, confiée aux mains expertes de Hans Zimmer, en collaboration avec Elton John. Ces chansons seront entonnées par toute une génération, comme Hakuna Matata, hymne solaire inspiré d’une devise swahilie, invitation à l’insouciance et à la joie de vivre.
Le Roi lion survolera des mois durant tous les box-office de la planète, décrochera les records de recettes, ainsi que deux Oscars : meilleure musique pour Hans Zimmer, et meilleure chanson pour Can You Feel the Love Tonight. Ces compositions mèneront le film jusque sur les planches de Broadway, où la comédie musicale éponyme fait désormais figure de classique.
Depuis 2016, le film figure au National Film Registry de la Library of Congress, parmi les œuvres qui ont marqué leur époque. Une consécration patrimoniale.
Le Roi lion (The Lion King)
États-Unis, 1994, 1h28, couleurs (Technicolor), format 1.66
Réalisation : Roger Allers, Rob Minkoff
Scénario : Irene Mecchi, Jonathan Roberts, Linda Woolverton
Direction artistique : Andy Gaskill
Animation : Mark Henn, Ruben Aquino, Tony Fucile, Andreas Deja, Anthony Derosa, Aaron Blaise, Tony Bancroft, Michael Surrey, James Baxter, Ellen Woodbury, Russ Edmons, David Burgess, Alex Kupershmidt
Musique : Hans Zimmer
Chansons : Tim Rice, Elton John
Montage : Tom Finan, John Carnochan
Décors : Chris Sanders
Production : Don Hahn, Walt Disney Pictures
Sortie aux États-Unis : 24 juin 1994
Sortie en France : 9 novembre 1994
Remerciements à The Walt Disney Company France
Restaurations The Walt Disney Company.
Les enfants pourront également voir un film d’animation fantastique « La Belle et la Bête » de Gary Trousdale, durée : 1h24
Samedi 21 Octobre au Pathé Bellecour Rue de la République. Séance à 14h15.
Dimanche 22 octobre au Cinéma Mourguet, Sante Foy les Lyon. Séance 14h30
Guillermo Del Toro dans ses « cartes blanches » a choisi un film sur l’enferme psychiatrique, on veut faire passer un homme en révolté contre son père pour un malade mental, le père’ arrange bien avec la réalité, plutôt que de voir son passée remonter à la surface, il fait interné abusivement son fils.
À noter que cette projection a été rendu possible grâce à Jean-Pierre Mocky, qui à prêter sa copie personnelle de ce film, dans lesquels il joue l’un des rôles principaux, voir le rôle principal.
Le synopsis « officiel » est à mon sens assez erroné, certes le principal personnage à fait de la prison, mais je ne vois pas à quels moments, il aurait déjà été interné avant le début de l’histoire.
Georges Franju, avant de faire des films de fictions, avait été réalisateur de documentaires, cela se ressent dans ce film, on y voit la précision, la rigueur du documentaliste.
Cette rigueur lui a été souvent reprochée, particulièrement pour « La Tête contre les murs », mais aussi dans une moindre mesure pour « Les Yeux sans visage » réalisé en 1960 et dans lesquels Édith Scob, qui dans la « Tête contre les murs » à un rôle secondaire, tiendra le principal rôle féminin.
Le médecin n’est pas dupe, mais entre petit notable de province, on s’entraide, quitte à le faire au détriment de la liberté et de la santé mentale de la personne concernée que l’on « bourre « de médicament pour en fait le rendre définitivement soumis.
Je ne suis pas sûr que de nos jours il n’y est pas encore plus d’internements abusifs, de nombreux scandales émaillent l’actualité ces dernières années à ce sujet.
Synopsis
François Gérane alterne internements et incarcérations, entrecoupés de quelques escapades furtives. Asile, puis prison, puis asile, asile et asile encore - ou, Hôpital psychiatrique, comme on veut bien aimablement le nommer désormais dans les années 1930. Des enfermements en acte donc, mais aussi psychologiques. Le héros a beau fuir à travers champs, il demeure captif de lui-même : « Les murs sont avant tout tes murs. Ils peuvent reculer devant tes pas, mais ta liberté même reste une enceinte si tu ne sors pas de toi-même », lui souffle la bouche rouillée des serrures de sa chambre de détention. La Tête contre les murs n'est autre que la banale histoire d'un infirme de la liberté.
Fiche technique
Titre : La Tête contre les murs
Réalisation : Georges Franju
Scénario : d'après le roman d'Hervé Bazin
Adaptation : Georges Franju, Jean-Pierre Mocky
Dialogues : Jean-Charles Pichon
Assistant réalisateur : Jacques Rouffio
Images : Eugen Schüfftan, assisté de Claude Zidi
Opérateur : Georges Miklachewsky
Musique : Maurice Jarre
Décors : Louis Le Barbenchon
Montage : Suzanne Sandberg
Son : René Sarazin
Maquillage : Louis Dor, assisté de Marcelle Testard
Photographe de plateau : Henri Caruel
Script-girl : Marcelle Hochet
Régisseur : Roger Descoffre
Production : Sirius, Atica, Elpénor-Films
Chef de production : Lucien Masson, Jérôme Goulven
Guillermo Del Toro , à présenter « sa » Nuit, au 9e Festival Lumière
.
Et comme nous vous gâtons (trop), vous trouverez le fichier audio de l’intervention de Guillermo Del Toro, avec un traducteur de luxe : Thierry Frémaux en personne. Le fichier est en fin d’article en bas de page du site.
D’entrée nous avons assisté à la projection d’un de ses plus grands succès, et l’un de ses films les plus engagés : « Le Labythrinte de Pan », l’action ce situe en 1944 dans l’Espagne franquiste, une jeune fille est ou pas l’incarnation d’une princesse, l’intersection entre les deux univers, l’un très concret, quasi documentaire, Guillermlo Del Toro est n’oublions pas à l’origine un réalisateur de documentaire et un univers fantastique.
Les trois autres films de cette « Nuit Del Toro » furent :
Hellboy
Cronos
Pacifim Rim
Concernant « Pacific Rim » des effets spéciaux et de beaux combats, mais surement pas le meilleur de ses films, même s’il est sympathique.
*GUILLLERMO DEL TORO
Biographie
Etudiant en effets spéciaux avec Dick Smith (expert en maquillage à l'oeuvre notamment sur L'Exorciste), Guillermo del Toro se consacre pendant dix ans, via sa société Necropia, à la réalisation d'effets pour des productions mexicaines ainsi que sur la série locale La Hora marquada, dont il signe par ailleurs trois épisodes.
Auteur d'articles pour des publications telles que Sight and sound ou Village voice et d'un livre sur Alfred Hitchcock, Guillermo del Toro réalise son premier film en 1993. Remarqué au Festival de Cannes, Cronos, détournement malin du mythe du vampire, remporte neuf Arieles - l'équivalent mexicain des César - ainsi que de nombreux prix internationaux, et vaut à son auteur une flatteuse réputation.
Le metteur en scène confirme quatre ans plus tard en traversant la frontière californienne pour réaliser Mimic avec Mira Sorvino. Comme pour Cronos, Guillermo del Toro en signe également le scénario. Gourmand de symboles chrétiens dans son cadre, le cinéaste mexicain impose son univers singulier avec L'Echine du diable tourné en 2001 en Espagne et produit par Pedro Almodovar, puis avec l'explosif Blade 2, toujours emmené par le chasseur de vampires Wesley Snipes.
Propulsé sur le devant de la scène par ces deux longs métrages, le cinéaste se voit alors proposer de nombreux projets, dont Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban et bien évidemment Blade : Trinity. Il préfèrera toutefois adapter à l'écran un comic book qui lui tient à coeur, Hellboy d'après l'oeuvre de Mike Mignola, pour lequel il parvient à imposer l'un de ses acteurs-fétiches Ron Perlman dans le rôle-titre.
En 2006, le réalisateur connaît une nouvelle consécration avec le conte fantastique Le Labyrinthe de Pan, présenté en Sélection Officielle en compétition au Festival de Cannes. Cinq ans après avoir donné une suite aux aventures du démon oeuvrant pour le Bien dans Hellboy II, Guillermo del Toro met en scène une gigantesque bataille opposant monstres et robots géants dans le très attendu blockbuster Pacific Rim.
Parallèlement, le metteur en scène à l'univers atypique participe à l'écriture des scénarios des trois longs-métrages de Peter Jackson : Le Hobbit : Un voyage inattendu, Le Hobbit : La Désolation de Smaug et Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées.
Guillermo del Toro est ensuite choisi pour faire partie du Jury du Festival de Cannes en 2015 aux côtés de Rossy De Palma et Xavier Dolan ; il est entouré par les présidents Joel et Ethan Coen. La même année, le réalisateur fait son retour au cinéma dans la catégorie épouvante-horreur avec Crimson Peak. Pour ce nouveau film à l'univers aussi angoissant qu'envoûtant, il se dote d'un casting des plus prestigieux composé de Mia Wasikowska, Jessica Chastain, Charlie Hunnman et Tom Hiddleston.
FILMOGRAPHIE
Réalisateur
Cinéma
1985 : Doña Lupe (court métrage)
1987 : Geometria (court métrage)
1993 : Cronos
1997 : Mimic
2001 : L'Échine du Diable (El Espinazo del Diablo)
2002 : Blade 2
2004 : Hellboy
2006 : Le Labyrinthe de Pan (El Laberinto del Fauno)
2008 : Hellboy 2 : Les Légions d'or maudites (Hellboy II: The Golden Army)
2013 : Pacific Rim
2015 : Crimson Peak
2017 : La Forme de l'eau (The Shape of Water)
Télévision
1988-1989 : Hora Marcada, épisodes Invasión, Con Todo para Llevar, Caminos de Ayer et Hamburguesas
2013 : Les Simpson, Couch Gag de l'épisode Simpson Horror Show XXIV
2014 : The Strain (saison 1, épisodes 1, 10 et 11)
2016 : Chasseurs de Trolls (Trollhunters) (saison 1, épisode 1)
Scénariste
Guillermo del Toro est scénariste de tous ses films à l'exception de Blade 2.
2008 : Hellboy: The Science of Evil (jeu vidéo)
2011 : Don't Be Afraid of the Dark de Troy Nixey
2012 : Le Hobbit : Un voyage inattendu (The Hobbit: An Unexpected Journey) de Peter Jackson
2013 : Le Hobbit : La Désolation de Smaug (The Hobbit: The Desolation of Smaug) de Peter Jackson
2014 : Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées (The Hobbit: The Battle of the Five Armies) de Peter Jackson
2016 : Chasseurs de Trolls (Trollhunters) (saison 1, épisodes 1 et 2)
2018 : Pacific Rim: Uprising de Steven S. DeKnight
Producteur
Cinéma
1985 : Doña Lupe de Guillermo del Toro
1985 : Doña Herlinda y su Hijo de Jaime Humberto Hermosillo
1998 : Un envoûtement (Un embrujo) de Carlos Carrera
2001 : L'Échine du Diable (El Espinazo del Diablo)
2002 : Asesino en serio d’Antonio Urrutia
2003 : Jeux d'enfants de Yann Samuell
2004 : Investigations (Crónicas) de Sebastián Cordero
2006 : Caleuche: El llamado del mar de Jorge Olguín
2006 : Le Labyrinthe de Pan (El Laberinto del Fauno)
2007 : L'Orphelinat (El Orfanato) de Juan Antonio Bayona
2007 : Hellboy Animated 3: Iron Shoes de Tad Stones
2008 : Cosas Insignificantes d’Andrea Martínez
2008 : While She Was Out de Susan Montford
2008 : Rudo y Cursi de Carlos Cuarón
2009 : Splice de Vincenzo Natali (producteur délégué)
2011 : Kung Fu Panda 2 de Jennifer Yuh Nelson (consultant créatif)
2011 : Le Chat potté (Puss in Boots) de Chris Miller (producteur délégué)
2011 : Don't Be Afraid of the Dark de Troy Nixey
2012 : Les Cinq Légendes (Rise of the Guardians) de Peter Ramsey (producteur délégué)
2013 : Mama d'Andres Muschietti (producteur associé)
2013 : Pacific Rim
2014 : La Légende de Manolo (The Book of Life) de Jorge R. Gutierrez
2015 : La delgada línea amarilla de Celso R. García
2015 : Crimson Peak
2016 : Kung Fu Panda 3 de Jennifer Yuh Nelson (producteur délégué)
2016 : Le Cercle : Rings de F. Javier Gutiérrez (producteur délégué)
2017 : La Forme de l'eau (The Shape of Water)
2018 : Pacific Rim: Uprising de Steven S. DeKnight
Télévision
1986 : Hora Marcada
2006 : Hellboy : Le Sabre des tempêtes (Hellboy: Sword of Storms) de Tad Stones et Phil Weinstein
2007 : Hellboy : De sang et de fer (Hellboy Animated: Blood and Iron) de Tad Stones et Victor Cook
2016 : Chasseurs de Trolls (Trollhunters)
Œuvres littéraires
Romans
The Strain, coécrit avec Chuck Hogan, New York, William Morrow and Company, 2009
Publié en français sous le titre La Lignée, trad. de Hélène Collon, Presses de la Cité, 2009 (ISBN 978-2-258-08074-4).
The Fall, coécrit avec Chuck Hogan, New York, Harper, 2010
Publié en français sous le titre La Chute, trad. de Éric Moreau et Jean-Baptiste Bernet, Presses de la Cité, 2010 (ISBN 2-25808-075-4).
The Night Eternal, coécrit avec Chuck Hogan, New York, William Morrow and Company, 2011
Publié en français sous le titre La Nuit éternelle, trad. de Éric Moreau et Jean-Baptiste Bernet, Presses de la Cité, 2010 (ISBN 978-2-258-08076-8).
Trollhunters, coécrit avec Daniel Kraus, New York, Hyperion, 2015
Publié en français sous le même titre, trad. de Patrice Lalande, Bayard, 2016 (ISBN 978-2-7470-5852-0).
Scénario
Le Labyrinthe de Pan : un film de Guillermo del Toro. L'Avant-scène cinéma n° 597, décembre 2012, 150 p. (ISBN 978-2-84725-092-3)
Documents
Cabinet de curiosités : mes carnets, collections et autres obsessions, avec la contribution de Marc Scott Zicree, préface James Cameron, postface Tom Cruise, traduction Isabelle Pernot, Sébastien Baert et Maxime Berrée. Paris : Huginn & Muninn, nov. 2013, 263 p. (ISBN 978-2-36480-128-8)
Dans l'antre avec les monstres : mes muses, reliques et autres fétiches / Guillermo del Toro. Paris : Huginn & Muninn, 2016, 152 p. (ISBN 978-2-36480-485-2)
Adaptations
Novélisations]
Le Hobbit : la bataille des cinq armées : le livre du film / texte de Natasha Hughes ; adapté du scénario par Fran Walsh, Philippa Boyens, Guillermo del Toro et Peter Jackson ; traduit de l'anglais par Camille Fort. Paris : La Martinière, nov. 2014, 48 p. (ISBN 978-2-7324-5669-0)
Pacific Rim : la novélisation officielle du film / novélisation par Alex Irvine du film de Guillermo del Toro d'après Travis Beacham ; scénario Travis Beacham et Guillermo del Toro ; trad. Jocelyne Bourbonnière. Paris : Milady, coll. « Gaming », 2015, 372 p. (ISBN 978-2-8112-1496-8)
Bandes dessinées
The Strain : La Lignée (Volume 1) / scénario David Lapham ; dessin Mike Huddleston ; couleur Dan Jackson ; histoire originale Guillermo del Toro et Chuck Hogan ; traduction Ben KG. Saint-Laurent-du-Var : Panini comics, avril 2013. (ISBN 978-2-8094-3050-9)
The Strain : La Lignée (Volume 2) / scénario David Lapham ; dessin Mike Huddleston ; couleur Dan Jackson ; histoire originale Guillermo del Toro et Chuck Hogan ; traduction Makma, Ben KG. Saint-Laurent-du-Var : Panini comics, mars 2014. (ISBN 978-2-8094-3830-7)
Distinctions
Récompenses
BAFA 2007 : Meilleur film en langue étrangère pour Le Labyrinthe de Pan
Prix Hugo 2007 : Meilleur long métrage dramatique pour Le Labyrinthe de Pan
Prix Nebula 2007 : Meilleur scénario pour Le Labyrinthe de Pan
Saturn Awards 2008 : George Pal Memorial Award
Mostra de Venise 2017 : Lion d'or pour La Forme de l'eau
Ce troisième et dernier tome de cette Fantasque Time Line (FTL), ou si vous préféré de cette uchronie, basé sur des textes d’historiens, des échanges d’opinions sur un site spécialisé et trois livres publier cher Tallandier, éditeur bien connu spécialisé dans le domaine de l’histoire.
Vous trouverez ci-dessous l’introduction du site et les explications scientifiques sur cette initiative. Ainsi que le lien avec le site en question.
Revenons proprement dit aux albums, la reconstitution des lieux, costumes, armements est très fidèle, voire carrément historique, ce qui vu le contexte de ces albums était absolument indispensable, les auteurs ne sont pas des inconnus de nos internautes, un coup d’œil sur leurs biographies (voir plus bas), rappelleront les séries auxquels ils ont déjà participé, seul ou ensemble. À noter les couleurs de Tanja Cinna, également bien connu des internautes qui fréquentent notre site.
Mais pour une bonne compréhension de cet album, je pense qu’il est indispensable de vous procurer auprès de votre libraire les deux premiers tomes et les lires dans l’ordre de publication qui est aussi l’ordre chronologique des faits.
Album cartonné
48 pages
233 x 323
EAN : 978-2-302-06366-2
Prix : 14,50 €
Résumé de l’album :
Le récit d’une Seconde Guerre mondiale qui n’a pas été, mais qui aurait pu être. Le dernier volet de la trilogie adaptant le livre éponyme de Sapir et Stora.
Derniers mois de l’année 1940, la contre-offensive des Alliés commence enfin.
La France prépare le débarquement en Sardaigne. Les trois héros participent aux événements : Jules retrouvant son escadrille, Yvon lors du raid contre Tarente et Marianne organisant la première escadrille de chasse féminine. Décembre 1940, la guerre a séparé les trois amis, seul deux d’entre eux se retrouveront...
Biographie/bibliographie des auteurs
JEAN-PIERRE PÉCAU
EST NÉ À PARIS ET VIT À SAINT-OUEN
Des études d’Histoire le mènent à deux années de professorat. En 1980, il décide de se reconvertir et travaille alors pour une société d’importation de jeux de rôle, Donjons et Dragons. Il fait ses premiers pas dans la bande dessinée avec Zentak. Suivent Little Blade, Nash et son best-seller : L’Histoire secrète.
En 2010, il lance avec Fred Blanchard et Fred Duval la série uchronique Jour J. En 2003, il amorce une nouvelle série : Paris Maléfices. Suivront en 2014 Les 30 Deniers, Lignes de Front et Wonderball. (12bis,2011)
JOVAN UKROPINA
EST NÉ EN 1980, À BELGRADE (SERBIE), OÙ IL VIT.
Il est un auteur de bande dessinée, diplômé en Beaux-Arts en 2007. Il a été maintes fois récompensé dans son pays. Il est le dessinateur, en France, de Là où vivent les morts, sur un scénario de Jean-Pierre Pécau.
Introduction du site :
Cette page héberge la version française de la Fantasque Time Line (FTL). Comme vous l'aurez compris, il s'agit ici d'une fiction, plus précisément d'une uchronie (histoire alternative). Le terme anglais est FFO (France Fights On – La France continue la guerre).
Par opposition, notre réalité historique est appelée OTL (Original Time Line). Tout a commencé le 30 novembre 2004 sur internet, sur le Warship Discussion Forum, où deux intervenants se sont interrogés sur la possibilité pour la France de rester dans la guerre en juin 1940. Jacques Sapir (sous le pseudo de Fantasque) et quelques-uns de ses collègues ont eu l'idée de tester sérieusement ce scénario auprès de leurs étudiants militaires et un groupe de travail s'est constitué avec des chercheurs et des enseignants en stratégie, français mais aussi américains, britanniques, italiens, russes… Leurs étudiants se sont intégrés au groupe et ont « joué » les scénarios tactiques développés à partir des contraintes stratégiques, politiques et logistiques.
Le point de divergence (point of divergence ou POD en anglais), situé au tout début au moment de l'éphémère idée de fusion des nations française et britannique (idée portée historiquement, entre autres, par Jean Monnet), a été modifié, pour rendre le scénario plus crédible. En effet, un certain consensus se dégage aujourd'hui pour estimer qu'à ce moment, la situation politique avait déjà évolué de façon irrémédiable.
Certes, la bataille de France était militairement perdue à partir de l'encerclement du GA1 à la fin mai. Mais les choses n'étaient pas décidées du point de vue politique jusqu'à la prise de pouvoir par Pétain le 16 juin. Sur ce plan, tout restait donc possible entre le 1er et le 15 juin et c'est à ce moment qu'il fallait envisager la décision de poursuivre le combat à partir des colonies.
Début juin, les forces françaises n'étaient pas réduites à néant, même si la Métropole était perdue à court terme – encore ce court terme se mesurait-il en semaines et non en jours. L'Armée de Terre conservait des forces importantes (voir l'ouvrage récent de Gilles Ragache), la Marine Nationale restait la quatrième du monde (après les Anglais, les Américains et les Japonais), l'Armée de l'Air conservait des effectifs nombreux et avait déjà commencé à faire passer ses avions les plus modernes en Afrique.
Par ailleurs, les armées allemandes se heurtaient à des difficultés logistiques qui ne pouvaient aller qu'en s'aggravant.
Bien entendu, nombreux sont ceux qui préféreraient (et nous avec !) une hypothèse étudiée par Jacques Belle dans son tome 1 ("Il fallait rester en Belgique le 15 mai 1940"), à savoir la rupture du corridor des panzers par les Alliés et le rétablissement de la liaison avec le GA1. Mais les conséquences sont telles qu'on s'éloigne radicalement de la 2e GM telle qu'on la connaît. Or, pour une simulation de cette ampleur, il faut un référentiel auquel se raccrocher. Un "match nul" en Belgique et dans le nord de la France et une stabilisation du front proche de celle observée en 1914 aurait eu des conséquences qu'il est très difficile d'estimer (quid de l'attitude de Mussolini, de Staline, de Franco ? Hitler est-il renversé par ses généraux ? L'économie allemande s'enraye-telle ?).
Par ailleurs, si nos armées avaient réussi à se "rattraper" en mai, ce qui n’était pas inimaginable avec une autre stratégie que celle du plan Dyle-Breda, on se retrouvait dans une situation politico-militaire relativement classique. L'Armée n'ayant pas failli, le pouvoir politique ne faillirait pas plus, « comme en Quatorze ». Or, ce que nous avons souhaité étudier, c'était les conséquences d'une décision purement politique, qui ne dépendait pas d'un "miracle" militaire mais d'un choix moral. Il était probablement plus faisable de prendre les "bonnes" décisions en juin que de réussir à arrêter militairement les Allemands en mai.
Nous avons donc fixé un premier point de divergence mineur au 6 juin, avec la mort de la maîtresse de Reynaud (Président du Conseil) et la mise hors-jeu de Villelume (directeur de cabinet du PdC), qui avaient une grande influence sur Reynaud lui-même, ce qui a beaucoup joué dans sa résignation devant l'échec militaire, puis dans sa démission.
Le point de divergence majeur est ensuite, le 10 juin, le remplacement de Weygand (principal soutien de Pétain), à l'instigation de De Gaulle, et la décision du repli en Afrique du Nord (ou Grand Déménagement). De Gaulle avait historiquement souhaité le départ de Weygand (qui a passé une bonne partie de son temps à faire le siège du gouvernement pour obtenir un armistice politique) et le repli en Afrique du Nord était envisagé par beaucoup, Reynaud compris. Le clou est enfoncé le 12/13 juin avec l'arrestation de Pétain qui n'est finalement qu'un point final (mais nécessaire) au bouleversement politique.
On voit donc qu'il y a un enchaînement de circonstances, ce qui semble raisonnable au regard du cataclysme (du point de vue des Etats-Unis notamment) que fut la sortie de la France du conflit.
Jacques Sapir, coordinateur du groupe, explique la méthode de fonctionnement :
« Les principales simulations se sont faites à partir d'un réseau d'ordinateurs, utilisant des logiciels de simulation opérationnelle recalibrés autour des performances des matériels de la période 1940/41 et en tenant compte des rythmes d'attrition de l'époque. Certaines batailles ont été jouées en semi-aveugle avec présentation tactique sur écrans séparés des données telles qu'elles seraient vues par chaque commandant.Il y a donc, en résumé : - une équipe de réflexion et de production scénarios (et de vérification de leur crédibilité matérielle et politique), - une (double) équipe de jeu (dont la première équipe est l'arbitre) qui présente deux fois par semaine au debriefing ses résultats et les leçons tirées (il y a quand même un objectif pédagogique dans tout cela…), - une équipe documentaire qui nous alimente en sources d'archives. Certains d'entre nous appartiennent aux trois équipes et assurent une bonne connexion. Par ailleurs, certains intervenants (dont beaucoup sont des militaires en activité ou en retraite) nous écrivent pour nous faire des suggestions, des commentaires et des critiques qui ont été à plusieurs reprises présentés au groupe de travail et discutés dans les debriefings . »
Depuis son lancement, la FTL a fait du chemin. Elle dispose de son propre site, dont Loïc Mahé (Loïc) est le webmestre, et d'un “rédac-chef”, Frank Stora (Casus Frankie), qui, après avoir assuré la traduction en français de chapitres rédigés en anglais et leur « mise en couleurs » littéraire (ajout de personnages fictifs, descriptions de type journalistique, narration au style direct, etc.), s'efforce de coordonner le travail d'une douzaine de rédacteurs ayant chacun un ou plusieurs domaines d'élection. En effet, de nombreux contributeurs font travailler leur imagination sous forme de récits, de cartes, d'illustrations… !
Après la sortie du tome 1 chez Tallandier en mai 2010, couvrant l’année 1940, un second livre a suivi en avril 2012, couvrant 1941 et la moitié de 1942. Tous deux ont été réédités en édition de poche (Texto). Mais il faut souligner que ces deux ouvrages ne contiennent qu’une petite partie (20 à 25 %) des récits archivés sur notre site.
Les premiers chapitres du tome 1940 ont été adaptés en bande dessinée par Jean-Pierre Pécau (Editions du Soleil), deux albums sont parus et un troisième est en préparation.
Deux volumes, La Geste des Joyeux et La Petite Guerre, rassemblant des épisodes formant une sorte d'histoire dans l'histoire et rédigés par deux de nos contributeurs les plus talentueux, ont été publiés en auto-édition (Lulu).
Nous espérons bien publier un jour un troisième tome évoquant la fin de la guerre et les conséquences sur l'après-guerre. Que cela s'avère possible ou pas, le travail continue sur notre site, avec l'espoir, un jour, de couvrir l'intégralité du conflit.
À Peine, à quinze ans tu vas publier aux éditions LouD ton premier roman.
J’ose à peine te demander depuis quand tu écris, avant ce roman tu avais déjà écrit d’autres textes. Ont-ils été publié, par exemple dans des Fanzines ?
Audrey,
Bonjour Stéphane.
J’écris depuis tant d’années que je ne me souviens plus depuis quand j’ai commencé. Au début, j’écrivais de simples chansons ou poèmes, dans le seul but de m’amuser, puis mon imagination est peu à peu devenue débordante. Des histoires se sont formées dans mon esprit, ne demandant qu’à être couchées sur le papier. J’ai donc commencé à écrire des petites histoires pour enfants, avant de grandir et d’améliorer mes écrits qui sont vite devenues de vraies histoires, complètes, et avec des idées bien ficelées. Avant d’avoir écrit « Le portail des mondes 1 », j’ai écrit, en effet, un autre livre. Cependant, il n’est pas encore publié, et je ne sais pas encore s’il le sera un jour. Avant, je dois le retravailler afin de le rendre plus présentable, car je l’ai écrit il y a plus de deux ans déjà, et depuis, ma plume a grandement évoluée grâce à mon éditeur et à ses conseils très pertinents.
Stéphane Dubois,
Tu es d’un milieu littéraire ou artistique ?
Audrey,
Pas vraiment. Ma mère et ma grand-mère aiment lire et m’ont vite données envie de faire de même, mais sinon, je me suis forgée ma propre passion, si je puis dire. C’est en écrivant que j’ai découvert ma passion pour la lecture, et c’est en lisant que je me passionne pour l’écriture. J’avoue que pour moi, l’un ne va pas sans l’autre. Je ne pourrais ni arrêter de lire, ni arrêter d’écrire.
Stéphane Dubois,
Tu es l’auteure de « Le Portail des Mondes » et à 15 ans comment as-tu trouvé cet éditeur pour ce roman ?
Audrey,
Avant d’être une auteure, je suis une bloggeuse littéraire depuis maintenant deux ans. Par conséquent, j’ai plusieurs maisons d’éditions et d’auteurs partenaires, dont les Editions LouD font partie. C’est ainsi que nous nous sommes connus. Après avoir écrit plusieurs chroniques pour les livres de mon éditeur, celui-ci m’a contacté en me demandant si j’écrivais, car il trouvait ma plume très jolie, surtout pour mon âge. Je lui ai dit que oui et lui ai envoyé plusieurs écrits, dont le début de « Le portail des mondes 1 », qu’il a beaucoup aimé. Après, nous avons travaillé ensemble sur la suite, tout en l’améliorant. De là est né « Le portail des mondes » tel que vous le connaissez.
Stéphane Dubois,
Tu peux nous décrire sans spolier, l’univers de ton roman.
Audrey,
Cela va être assez difficile… L’univers de mon roman tourne autour du fantastique et de la science-fiction, pour commencer dans lequel la Terre n’est pas le seul monde existant. En effet, trois autres ont été découverts en l’an 2023 : Fiore, Mörkera ainsi que Coedena. Chaque monde est différent, mais je ne vais pas vous les décrire, je préfère que vous les découvriez par vous-même, à travers les yeux de Cassie. L’histoire se passe en l’an 2045. Ces mondes vivent en paix depuis toujours, mais des choses mystérieuses commencent à se produire dans ceux-ci. Le personnage principal Cassie, mène une vie paisible en tant que militaire, mais une fois revenue de son voyage visant à faire découvrir les mondes à un groupe de lycéens, dont sa sœur fait partie, c’est le cauchemar. Beaucoup de ses proches meurent, sa sœur se fait kidnapper et beaucoup veulent sa mort, sans qu’elle sache pourquoi.
Stéphane Dubois,
Tu penses à une suite, voire carrément une saga ou plus à un one-shot ?
Audrey,
Il est prévu que cela soit une saga, mais je ne sais pas encore en combien de tomes. Je verrai bien jusqu’où mon imagination me mènera !
Stéphane Dubois,
Quels sont tes projets, littéraires ou autres ?
Audrey,
Je n’ai pas réellement de projets. Tout ce que je souhaite, c’est continuer à vivre mes passions, c’est-à-dire la lecture et l’écriture. Après, je vous avoue que mon rêve est de vivre de ma plume, mais je ne pense pas que cela soit possible, alors je préfère profiter de ces moments, comme des instants de pur plaisir.
Résumé officiel:
Je m’appelle Cassie. Pour la première fois, j’accompagne un groupe d’élèves, celui de ma petite sœur Amy, dans les autres mondes afin de leur faire découvrir ces endroits merveilleux, empreints de paix et de bonheur.
Mais notre retour sur Terre est digne d’un cauchemar. Douleur et mort y règnent en maître.
Et ce n’est rien comparé au moment où ma petite sœur se fait kidnapper par l’un des habitants de ces mondes et que j’apprends que l’on veut ma peau à tout prix.
Mais pourquoi ?
Première pages du livre
Après avoir empoigné nos bagages, nous nous dirigeons vers la salle où se trouve le portail fixe nous permettant de nous téléporter dans les mondes. Cette grande pièce toute blanche est surveillée et protégée par une dizaine de militaires. Elle est meublée d’armoires, de chaises et de tables autour desquels des techniciens s’activent. Au centre, se trouve le portail qui ressemble à une énorme bulle de savon de couleur bleue, mais celle-ci ne s’éclate pas. Elle ondule en permanence et on ne voit rien au travers.
Nous avons pu créer ce portail lorsque les habitants de Fiore, les Fées, nous ont transmis leur technologie. Ils sont arrivés sur Terre en 2023, deux mois après ma naissance, et ont chamboulé tous les repères des Terriens. Alors que nous étions persuadés d’être les seuls êtres vivants de l'univers, voilà que nous découvrions que nous avions tort.
Mes parents m’ont raconté qu’au début, les Terriens étaient méfiants, mais qu’ils ont fini par comprendre qu’ils ne leur voulaient aucun mal.
Ces êtres sont restés sur Terre pendant une année entière, le temps d’apprendre nos coutumes, la langue anglaise pour pouvoir communiquer avec nous, mais aussi pour nous faire profiter de leurs connaissances scientifiques.
Et, contre toute attente, ils nous ont informés qu’ils n’étaient pas les seuls êtres vivants de l’univers, qu’ils étaient en contact constant avec deux autres planètes habitées : Mörkera et Coedena, venant de deux galaxies différentes de la leur.
Leur technologie nous a aussi permis de construire un portail afin que nous puissions nous téléporter dans chaque monde.
Les années suivantes, à l’aide des Fées, nous avons aussi créé des portails portables qui ont été remis à certaines personnes haut placées.
Ce sont des petits appareils ressemblant à des téléphones, mais qui permettent de se téléporter entre les mondes. Il suffit d’appuyer sur le bouton de la planète choisie pour s’y rendre en quelques secondes.
Personnellement, je n’en ai jamais vu en vrai. On m’a dit que les voyages avec ces appareils étaient fort cahoteux, même dangereux, comparés aux véritables portails.
Je regarde intensément la troupe afin de capter toute leur attention.
─ Maintenant, vous allez tous traverser rapidement le portail. Il est interdit et très dangereux de n’y mettre qu’une partie de votre corps. Vous risqueriez de vous retrouver sans cette partie à vie.
─ Il est également possible que vous ne vous sentiez pas bien à l’arrivée. Ce sera tout à fait normal. Vous allez aussi vous sentir comme hors de votre corps durant le trajet entre nos deux mondes. Mais ne vous en faites pas, cela ne durera pas longtemps.
─ Cassie ? Je me tourne vers Amy et lui intime de me poser sa question.
─ Dans quel monde allons-nous en premier ? Je demeure bouche bée un instant avant de comprendre le problème. Notre commandant ne leur a donc pas transmis l’itinéraire… Pour une question de sécurité ? Peut-être est-ce mieux ainsi.
─ Nous débuterons par Mörkera. Ensuite, nous irons à Fiore et nous terminerons par Coedena.
Ma réponse ne semble pas les enchanter. Il est vrai que notre premier arrêt est le monde le plus sombre et le moins accueillant de tous, mais cela ne veut pas dire qu’il n’en est pas moins intéressant. Et il est impératif qu’ils les connaissent tous. Je me dirige vers les techniciens et scientifiques qui se trouvent dans la salle et leur demande si nous pouvons traverser. Ils terminent de vérifier que tout est en ordre avant de nous donner leur accord en nous souhaitant un agréable voyage. Je les remercie en me retournant vers notre groupe.
─ J’y vais en premier et vous me suivrez à intervalles d’une minute.
Avec mon sac à l’épaule, j’avance d’un pas assuré vers le portail, sans m’arrêter.Lorsque j’entre en contact avec cette sorte de bulle de… savon, j’ai l’impression d’être en apesanteur, que plus aucune force n’agit sur moi.Mon corps tout entier est soumis à une vibration devenant de plus en plus puissante, profonde en moi, tout en s’accompagnant d’un son strident.
Brusquement, je sens toutes les particules de mon corps quitter celui-ci. Je me sens défaite en mille miettes, comme si j’étais toutes ces parcelles en même temps, comme si j’étais devenue la bulle d’énergie elle-même, à la fois hors de mon corps et à l’intérieur.
Un instant plus tard, je sens le sol sous mes pieds et m’effondre, étourdie, épuisée.
Tout d'abord, laissez moi me présenter : Je m'appelle Audrey, j'ai 15 ans et je suis en Terminale scientifique. Mes passions ? La danse, la musique, mais surtout la lecture et l'écriture. J'écri...
La sortie du tome 2 de cette saga prévue en 8 albums était attendue par tous les fans d’Arleston et de Floch ; comme pour le premier volume, et l’on peut supposer qu’il en sera de même pour les 6 prochains, une version noire et blanc est proposée en plus de la « classique » couleur. Il est toujours agréable de nos jours d’avoir les deux versions, cela permet d’apprécier mieux certains détails.
Si ce volume est moins sanglant que le premier, il en est pas moins violent, mais une violence plus sournoise, plus cachée que simplement le sang qui gicle, la vengeance prend un tour un peu différent, surement qu’ils nous ont prévu une vengeance chaque fois liée aux caractères de l’assassin concernez par l’album
Et ma foi j’aime assez, cette idée.
Vivement le volume 3
Pensez à le réserver a votre libraire préférée, mais si cela existe encore je vous le jure, il n’y a pas que des « plateformes internet » pour ce procurez des livres, mais des personnes en chair et os.
SANGRE
Au fil des albums, Sangre va retrouver chacun des criminels. Aujourd’hui dispersés, ils vivent dans des mondes et civilisations différentes. Chaque album sera consacré à un « méchant », à son monde, et à la façon dont Sangre se vengera.
TOME 2/8 : FESOLGGIO L'INEXORABLE FÂCHEUX
PAR CHRISTOPHE ARLESTON ET ADRIEN FLOCH
Sangre poursuit sa vengeance et part à la recherche de Fesolggio, l’un des Sombres écumeurs responsables de son malheur. Cette quête l’amène sur Tarasque, un monde où l’art est le seul rempart contre la mort. Sangre pourchasse Fesolggio sur Tarasque, où les plus talentueux artistes protègent la population. Jadis, le jeune Fesolggio était de ceux-là, un peintre et un sculpteur de génie, dont le charme et le talent en avaient fait la coqueluche de la noblesse. Aujourd’hui, c’est un raté oublié de tous que Sangre va retrouver. Mais quel intérêt de lui donner la mort s’il l’attend avec impatience ?
Version Couleur
Album cartonné
48 pages
233 x 323
EAN : 978-2-302-06284-9
Prix : 14,95 €
Sangre 02 Tirage spécial NB
ISBN : 978-2-302-06443-0
Scénariste : ARLESTON Christophe
Illustrateur : FLOCH Adrien
Série : SANGRE
Collection : Heroic fantasy
CHRISTOPHE ARLESTON
EST NÉ À AIX-EN-PROVENCE EN 1963.
IL RÉSIDE DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE
Il a été journaliste, rédacteur publicitaire, puis auteur dramatique. C’est à la fin des années 80 qu’il se tourne vers le scénario de BD. Il travaille pour le magazines Circus et Spirou et crée des séries dans des styles très différents : du polar humoristique avec Léo Loden, de la parodie historique avec Tandori, et de l’aventure médiévale fantastique avec Les Maîtres cartographes puis Les Feux d’Askell.
En 1994, il créé Lanfeust de Troy avec Didier Tarquin, série qui mêle aventure-fantasy et humour, et remporte un succès immédiat. Dans la foulée suivent Trolls de Troy puis Le Chant d’Excalibur, Les Forêts d’Opale, Morea, Les Conquérants de Troy, Elixirs, Les Naufragés d’Ythaq, etc. En 2009, il développe encore le monde de Troy avec une première Légende de Troy. Enfin, depuis 1998, il est aussi rédacteur en chef du Lanfeust Mag.
ADRIEN FLOCH
EST NÉ EN 1977 À PARIS.
Il dessine depuis sa toute jeune enfance et passe par un CAP en publicité avant de se lancer dans la bande dessinée. C'est à la suite d'un concours amateur de BD organisé par le festival de Perros - Guirec qu'il rencontre Jean-Blaise Mitildjian qui lui propose le scénario de Fatal Jack dont le premier tome sort en 1998 .En 2001, sur un scénario de Ulrig Godderidge, Adrien dessine Slhoka. En 2002 , il travaille avec Guillaume Bianco, Olivier Dutto et Didier Tarquin sur l'album Les Krashmonsters. Vient ensuite, à partir de 2005, la série Les Naufragés d'Ythaq avec Christophe Arleston au scénario. Le même tandem réitère leur collaboration en 2016 avec leur nouvelle série Sangre.
Quinzième édition en 2017 du PRIX LITTÉRAIRE du NET, ouvert à l'ensemble des œuvres publiées en langue francophone durant l'année 2017. Publication PAPIER et/ou NUMÉRIQUE.
Introduction de présentation :
Le premier prix littéraire de l’année, attribué pour la première fois le 1er janvier 2004 à la première seconde sur le site salondulivre.net (décerné à une oeuvre francophone publiée en 2003), récompense chaque année une oeuvre publiée l'année précédente, ancrée dans l’époque actuelle (forme au choix : roman, essai, nouvelle, poésie, théâtre... )
Le PRIX www.salondulivre.net 2014 avait marqué une évolution logique : les oeuvres 100% numériques étaient acceptées. Le livre lauréat fut pourtant 100% papier ! Que votre oeuvre soit publiée en papier et/ou numérique, elle peut prétendre à ce prix littéraire.
Règlement
1) Le PRIX http://www.salondulivre.net 2018 est attribué par l’association ternoise.com pour le compte du site http://www.salondulivre.net à une oeuvre francophone publiée en 2017.
2) Le PRIX http://www.salondulivre.net sera décerné le 1er janvier 2018 à la première seconde (faisant de lui le premier prix littéraire de l’année).
3) Pour participer, envoyez :
Pour les oeuvres publiées exclusivement en papier : - 2 exemplaires du livre.
Pour les oeuvres publiées en papier et en numérique : - 2 exemplaires du livre en papier.
Pour les oeuvres publiées exclusivement en numérique : - 2 CDs. Sur chaque CD devront figurer 3 fichiers : le livre au format PDF, le livre au format ePub, le livre au format Mobipocket (Kindle). Aucun DRM (ni autre système de verrouillage) ne devra entraver la lecture de ces fichiers. Les tatouages sont autorisés.
4) Pour participer, envoyez également :
- une biographie (ou / et dossier de presse)
- une lettre datée et signée de l’auteur « je nom / prénom / adresse / téléphone / mail... souhaite participer au PRIX http://www.salondulivre.net attribué par l’association ternoise.com »
avant 1er décembre 2017
à Jean-Luc Petit - BP 17 - 46800 MONTCUQ en QUERCY BLANC
Si la sortie du livre PAPIER est prévue en décembre 2017, vous pouvez envoyer 2 CD de la maquette (avec les formats définis au point 3 pour les livres 100% numériques) en vous engageant à fournir les 2 livres à l’adresse ci-dessus avant le 25 décembre 2017.
5) Le jury sera présidé par Stéphane TERDREAM, sa décision sera sans appel. Aucun membre du jury ne peut naturellement proposer une oeuvre à ce prix littéraire. Aucun membre de l'association organisatrice ou de toute structure partenaire ne peut naturellement proposer une oeuvre à ce prix littéraire.
6) Premier prix : 200 euros et une promotion sur l'ensemble du réseau ternoise.net dont une interview pour Le webzine Gratuit.
7) Aucun document envoyé ne sera retourné.
8) En cas de participations inférieures à 50 livres, le jury se réserve le droit de ne pas attribuer le prix pour l'année.
9) Tout cas non traité sera tranché sans possibilité d’appel par l’association ternoise.com
10) La participation à ce prix nécessite l’acceptation du règlement.
Les temps forts de la deuxième partie du festival Lumière.
Jeudi 19 octobre :
14h15 / Comoedia : Hugh Hudson présente son film Les Chariots de feu 14h30 / Institut Lumière : Anna Karina présente son film Vivre ensemble
15h / Comédie Odéon : Master Class William Friedkin (également diffusée en direct sur Radio Lumière)
16h45 / Institut Lumière : projection de Wind de Tiong Guan Saw en sa présence, suivie d’une rencontre avec Christopher Doyle
17h / Institut Lumière : William Friedkin présente son film Le Convoi de la peur
18h / Centre Léon Bérard : séance spéciale pour les enfants hospitalisés. Projection du film Le Roi Lion de Roger Allers et Rob Minkoff. En présence de Julie Gayet. En partenariat avec Les Toiles Enchantées.
20h / Cinéma MDP (Pierre-Bénite) : Diane Kurys présente son film Cocktail Molotov
20h / Pathé Carré de Soie (Vaulx-en-velin) : Projection de Midnight Express d’Alan Parker (musique Giorgio Moroder), en présence de Hugh Hudson et Christopher Thompson.
Vendredi 20 octobre :
11h / Comédie Odéon : Master Class Diane Kurys(également diffusée en direct sur Radio Lumière)
11h / Pathé Bellecour : Jean-Paul Rappeneau présente son film Tout feu, tout flamme (Restaurations)
15h / Célestins : Master Class Wong Kar-waï (également diffusée en direct sur Radio Lumière)
16h45 / Institut Lumière : Clara et Julia Kuperberg présentent leur documentaire Gene Tierney, une star oubliée
17h30 / Comoedia : Anna Karina présente Une Femme est une femme de Jean-Luc Godard.
19h30 / Amphithéâtre - Centre des Congrès : Remise du Prix Lumière à Wong Kar-waï en sa présence et celle de nombreux invités. Cérémonie suivie de la projection Les Anges déchus de Wong Kar-Waï.
20h30 / Le Polaris (Corbas) : Ciné-concert / Programme de courts métrages de Buster Keaton. Accompagnement live au piano par Elie Dufour.
21h30 / Institut Lumière : Nuit William Friedkin (French Connection, Le Convoi de la peur, La Chasse, L’Exorciste [director’s cut]), en sa présence.
Samedi 21 octobre :
11h - 19h / Écoles et Lycée de la rue du Premier film : Cinébrocante cinéma et Photographie (entrée libre)
11h / Institut Lumière : projection de Jean Douchet, l’enfant agité de Fabien Hagège, Guillaume Namu et Vincent Haasser. En présence des réalisateurs et de Jean Douchet. à partir de 14h15 / Lumière Bellecour : Voyage à travers le cinéma français (épisode 1 à 8) de Bertrand Tavernier.
17h30 / Maison du Livre, de l’Image et du Son (Villeurbanne) : Rencontre avec Vincent Perez (entrée libre), suivi d’une dédicace de son livre de photographie “Un Voyage en Russie” co-écrit avec Olivier Rolin.
18h45 / Institut Lumière : Séance Surprise
20h30 / Halle Tony Garnier : Nuit dans l’Espace (Gravity d’Alfonso Cuaron, Interstellar de Christopher Nolan, Star Trek de J.J. Abrams, Seul sur Mars de Ridley Scott)
Dimanche 22 octobre :
8h30 / La Meunière : Le Mâchon du festival (sur réservation)
9h - 18h / Écoles et Lycée de la rue du Premier film : Cinébrocante cinéma et Photographie (entrée libre)
10h30 / Le Zola (Villeurbanne) : Noor Azizi présente En vitesse de Ted Wilde (séance jeune public en partenariat avec Toiles des Mômes).
11h / Auditorium de Lyon : Ciné-concert Monte là-dessus ! de Fred C. Newmayer et Sam Taylor, accompagné à l’orgue par Samuel Liégeon.
17h / Halle Tony Garnier : Séance de clôture. Projection du film In the Mood for Love de Wong Kar-waï en sa présence.
Zombies, Vampires et Démons se donnent rendez-vous à la Galerie Arludik pour célébrer la sortie au cinéma le 18 octobre du film d'animation Zombillénium - le Film réalisé par Arthur de Pins et Alexis Ducord, adapté de la bande dessinée culte d'Arthur de Pins.
Une série inédite de dessins de production et d'œuvres de recherche sur l'univers graphique du film, réalisés par les réalisateurs et l'équipe artistique du film, y seront dévoilés en avant-première.
Arthur de Pins, Alexis Ducord ainsi que les character designers, animateurs, ou concept artists de Zombillenium ont également spécialement dessiné, peint, et créé pour cette exposition des œuvres
uniques en hommage à l'univers graphique fantastique, gothique, déjanté de leur film.
On pourra notamment venir y découvrir et admirer de magnifiques aquarelles originales et dessins d'étude de personnages qui dialogueront aux murs avec une quarantaine de tirages issus du travail éblouissant de l'équipe de production.
Le vernissage de l'exposition aura lieu à la Galerie Arludik (12/14 rue Saint Louis en l'Ile - 75004 Paris) le 12 octobre 2017 de 18h30 à 21h.
Site sur toute la culture des genres de l'imaginaire: BD, Cinéma, Livre, Jeux, Théâtre. Présent dans les principaux festivals de film fantastique e de science-fiction, salons et conventions.