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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Affiche du Film

Affiche du Film

Courts-métrages SESSION 2 Utopiales 2014

Le plus abouti des deux sessions est surement THE NOSTALGIST, de Giacomo Cimini avec  Lambert Wilson et Samuel Joslin.  

 

En plus du jeu des acteurs, et d’une mise en scène très intéressante, on trouvera une véritable démarche intellectuelle de la part de Giacomo Cimini (La città nel cielo (Short) 2005  Delitti (TV Series documentary) , 2003  Red Riding Hood , 2002  Miss My Muse in Summertime (Short) , 2000  The Invisibles (Short).

Empreint d’émotion, de poésie, ou s’affronte la dur réalité d’un monde hyper violent et post apocalyptique avec la volonté de ne rien vouloir en savoir.

 

C’est aussi un film sur la difficulté d’être père, et sur celle du sacrifice que faut-il sacrifié pour être heureux ?

Photo du Film

Photo du Film

Trailer officiel

Autres films en Compétition

 

ATOME de Valentin Tuil France, 2013, 3’50

Concentré sur son œuvre, un artiste ne voit pas l’agitation autour de lui.

 

OTTO FLOSS : FREELANCEWATCHER d'Arturo Bandinelli Grande-Bretagne, 2013, 15’

L'esquisse d'une société où l'individu est invisible à moins d'être vu par quelqu'un d'autre, autrement dit le watcher. C'est le métier d'Otto Floss, observer les gens et les écouter sans leur parler. Il essaye de comprendre la déconnexion profonde de chaque être qu'il côtoie et dans sa propre vie.

 

RESET de Marcus Kryler Suède, 2012, 16’

Sophie vit seule avec sa mère dans une ferme isolée au milieu de nulle part. Un endroit étrange qui cache un secret bien plus grave qu'elle ne pouvait l’imaginer.

 

WHY DO I STUDY PHYSICS ? de Xiangjun Shi États-Unis, 2013, 3’14

J'ai décidé d'étudier la physique après le lycée parce que, depuis l'enfance, l'idée de la perfection m'enchante. Cependant, dans cette quête d'un monde rationnel, l'irrationalité jette son ombre sur chacun de mes pas.

 

ENTITY de Andrew Desmon & Jean-Philippe Ferré France, 2013, 13’30

Suite à une défaillance technique de son vaisseau, une astronaute se retrouve éjectée dans l’espace, munie seulement de sa combinaison. Elle s’évanouit. Après avoir flotté à la dérive pendant des heures, l’astronaute se réveille alors face à une entité étrange et mystérieuse, prenant la forme d’un immense nuage coloré... (déjà chroniqué sur ce site, suivre le lien plus bas)

 

PROTOCOLO de Rodrigo Hernandez Mexique, 2013, 14’

Dans un futur proche, un clone est pris au piège au cœur de la machine. Examinant sa propre existence, il découvre certains indices pouvant lui permettre d’éviter le protocole de sécurité et de lui sauver la vie.

 

TRIAD de Bradley Oliver-White Grande-Bretagne, 2013, 24’

Dans un espace labyrinthique fait de couloirs, trois états de matière se forment et existent, séparés l’une de l’autre et sur différents niveaux. Pourtant, ils composent une même entité.

 

THE NOSTALGIST de Giacomo Cimini avec Lambert Wilson et Samuel Joslin. Grande-Bretagne, 2014, 18 Ayant brisé ses lunettes, un homme doit laisser son fils, seul, dans leur appartement hermétiquement fermé, le temps d’aller les faire réparer. Ignorant les instructions de son père, l’enfant le suit et découvre la vérité horrible et violente du monde extérieur.

Utopiales de Nantes

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Court-métrages SESSION 1 Utopiales 2014

Court-métrages

SESSION 1

Utopiales 2014

Dans cette première session, le meilleur est à mon sens DEAD HEARTS de Stephen W. Martin, il a déjà mis en scène: Dead Friends  (2011) déjà dans l’horreur.

 

Traileur officiel

A noté pour sa bande son le film (Kurgan)

Court-métrages SESSION 1 Utopiales 2014

Films de la session 1 en compétition

 

DEAD HEARTS de Stephen W. Martin Canada, 2014, 17’

Le jeune salarié d’une morgue donnerait son cœur pour trouver le véritable amour. Un conte gothique rempli d’amour, de taxidermie, de kung fu et de bikers loups garous.

 

DRONE de Daniel Jewel Grande-Bretagne, 2013, 12’

Dans un futur proche, la journée banale d’un soldat opérateur de drones.

 

EDEN 2045 de James Lawler États-Unis, 2013, 9’30 L’an 2045.

La loi oblige tous les citoyens à porter des implants de réalité augmentée, greffés au cerveau. Alors qu’il fait son jogging dans un parc, Robert, un jeune vétéran, rencontre Jess. Ils se découvrent un passé semblable et Jess défie Robert, le poussant à prendre un risque bouleversant.

 

AMNEZIJAK NA PLAZI de Dalibor Baric Croatie, 2013, 24’

Exploration d’un monde vide et mort où le présent absorbe passé et futur dans un trou noir.

 

CIRCUIT de Robert Gwisdek Allemagne, 2013, 15’

Coincé dans une pièce, un électricien essaie tous les moyens pour s’échapper

 

KURGAN d'Igor Imhoff Italie, 2014, 5’

Dans un décor hyperréaliste, deux fantômes se battent à mort. Mais comment des fantômes pourraient-ils mourir ?

 

STARDUST de Mischa Rozema Pays-Bas, 2013, 4’

Variation autour de Voyager 1, la sonde spatiale lancée en 1977 en dehors du système solaire.

 

HABANA de Edouard Salier France, 2013, 22’

Lazaro nous fait une visite guidée futuriste de La Havane occupée par une armée étrangère indéterminée.

Film (à segment) déjà chroniqué en compétition long métrage.

 

Short peace

Utopiales de Nantes

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Dictionnaire du cinéma fantastique et de science-fiction Franck Lafond

Dictionnaire du cinéma fantastique

et de science-fiction

Franck Lafond

Édition Vendémiaire

 

 Les Éditions Vendémiaire vienne de sortir dans leur collection « Cinéma » un ouvrage de Franck Lafond intitulé « Dictionnaire du cinéma fantastique et de science-fiction », totalement diffèrent dans son concept de l’ouvrage de J.P Andrevon « 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction » plus conçut comme une encyclopédie, l’ouvrage de Franck Lafond aborde et analyse non seulement les films de SF et de Fantastique (Shining, la chose d’un autre monde, matrix, le voyage dans la Lune…) les réalisateurs(Dario Arento, Tourneur, Franju…), les grands thèmes (savant fou, Clown,), mais aussi des concepts comme le racisme dans le cinéma fantastique, et bien sûr des aspects plus techniques du cinéma ( concentration cut, found footage, Effet-Choc…).

 

Ce livre passionnera les fans de film de science-fiction et de fantastique, par ses analyses pointues, on peut toutefois pour ce type d’ouvrage (dictionnaire) fortement regretter qu’il ne dispose d’aucune bibliographie même sommaire, il serait souhaitable que lors d’une éventuelle réédition ce défaut majeur soit corrigé. 

 

Il  n’en demeure pas moins indispensable à toute bonne bibliothèque d’amateur de cinéma.

 

Disponible en librairie.

 

 Pages : 416,

 ISBN : 978-2-36358-145-7

 Prix : 26 €

Format : 16x22

 

Biographie et Bibliographie sommaire:

 

 

Franck Lafond a enseigné le cinéma à Lille. De 2004 à 2008, il a été le rédacteur en chef de Rendez-vous avec la peur. Il a publié Jacques Tourneur, les figures de la peur et dirigé plusieurs ouvrages : Cauchemars américains, George A. Romero, un cinéma crépusculaire, Cauchemars italiens, volumes 1 et 2 et Le Mystère Franju.

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Trilogie « Le Chaos en marche » Patrick Ness

Trilogie « Le Chaos en marche »

Patrick Ness

Folio SF N° 492/493/494

 

Cette fois-ci Folio SF réédite la trilogie « Le Chaos en marche » de Patrick Ness, trilogie destinée plus à des jeunes adultes, le tome 3 a reçu l’un des plus prestigieux prix littéraires du Royaume-Uni la Carnegie Medal en 2011.

 

Le début est lent installant les personnages, d’autre part il faut savoir que fautes d'orthographe, grammaire, syntaxe sont volontaires et donc ne pas jeter contre le mur le tome 1 pour cette raison.

 

La thématique du « Bruit » qui ne s’arrête pas, les pensées des uns et des autres, y compris du monde animal. Jusqu’au jour ou… Au fil des pages, des tomes les alliances et les amitiés ce font et se défont. Biographie officielle : Patrick Ness est né aux États-Unis, dans l'État de Virginie.

 

Passionné par la lecture et l'écriture, il étudie la littérature anglaise aux États-Unis. En 1999, il s'installe à Londres et enseigne pendant trois ans l'écriture à Oxford. Il est l'auteur de deux romans pour adultes.

 

Il écrit également pour la radio et travaille comme critique littéraire pour le journal anglais «The Guardian».

 

Pour sa brillante trilogie «Le Chaos en Marche», Patrick Ness se voit décerner, en Grande-Bretagne, les prix littéraires les plus importants (Prix Guardian 2008, Booktrust Teenage Prize 2008, Costa Book Award 2009, Canergie Medal 2011).

 

Avec «Quelques Minutes après Minuit», Patrick Ness reprend une idée originale d'un récit de Siobhan Dowd qu'elle n'a pu achever, emportée par la maladie.

 

Bibliographie sommaire :

 

- Romans Trilogie «Le Chaos en Marche » :

1) La Voix du couteau

2) Le Cercle et la Flèche

3) La Guerre du bruit

 

Quelques minutes après minuit (En coll. avec Siobhan DOWD) (2012) Et Plus Encore.

 

Nouvelles :

Ce déroulant dans l’univers de la trilogie « Le Chaos en Marche » :

The New World , préquelle à la trilogie, publiée le 29 juin 2009

 

The Wide, Wide Sea, Cette nouvelle publiée le 16 mai 2013 est destinée à être lue après Le Cercle et la flèche; l'histoire se déroule avant la guerre des Spackles, et parle de la relation entre un villageois et un adolescent Spackle.

 

Snowscape, Publiée également le 16 mai 2013, elle est destinée à être lue juste après le dernier roman de la trilogie. Se déroulant après La Guerre du Bruit, elle raconte le voyage d'un groupe d'explorateurs colons se rendant au nord de la planète, le narrateur est Lee.

 

Récompenses:

Prix Guardian (2008) et le Booktrust Teenage Prize 2008 pour La voix du couteau.

Booktrust teenage prize (2008),

Costa Book Award (2009) pour Le Cercle et la Flèche.

Carnegie Medal (2011) pour La guerre du bruit.

Trilogie « Le Chaos en marche » Patrick NessTrilogie « Le Chaos en marche » Patrick Ness

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"The Flying Rock" Série SF en crowdfunding

"The Flying Rock"

Série SF en crowdfunding

 

"The Flying Rock", est actuellement en production, le cadre de l’histoire est un bar situé sur un astéroïde. L’idée vient de la rencontre des principales personnes de Star Wars dans un bar lors du premier volet de la saga originelle.

 

PARALLELL CINÉMA, n’est pas a son coup d’essai en matière de production de film SF, on leur doit déjà : Which is Witch? (2012-2013), The Landlady 3D (2011), La Seconde d'Après (2011).

 

Le projet porter par le producteur Alexandre Saudinos, est de toute autre portée, il s’agit de réaliser une série de 10 épisodes de 13 minutes chacun.

 

Bien sur tout le monde espère qu’une chaine de télévision s’intéresseras au projet et en feras l’acquisition pour permettre un développement majeur  du projet.

 

Le pitch de la série donne envie juger en :

« The Flying Rock» est un bar perché au somment d’un astéroïde, un refuge de marins stellaires dans un futur lointain.

 

Wes, la cinquantaine, l’air d’avoir tout vécu, en est le barman. Il fait face aux rixes, braquages, beuveries, parties de poker et descentes de flics avec calme et humour.

 

Mais il porte en silence un passé mystérieux, violent, épique. Un soir, ce passé resurgit... 

*****

On sent l’enthousiasme dans ce projet, il me parait bien ficelé, et assez novateur dans la forme, pour que je le soutienne.

 

Même  si nous sommes dans un huis clos (tout se déroule dans le bar) avec un décor qui sera assez dément, et les fonds réunis le permettent une version 3D est prévue, on espère que cela sera le cas, même si la 3D n’est pas forcement  la panacée pour toutes les créations audiovisuelles.

 

Vous l’aurez sans doute compris cette série n’as pas encore tout son financement et est financer pour l’instant en crowdfunding (financement pour les internautes en échanges de contreparties).

 

Vous trouverez ci-dessous un lien avec le projet, qui vous permettra à la fois d vous faire votre propre opinion grâce aux vidéos, aux textes, aux photos et si vous le juger favorablement de le soutenir (dès 1  Euro.)

"The Flying Rock" Série SF en crowdfunding
"The Flying Rock" Série SF en crowdfunding

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Les Yeux sans visage de Georges Franju, France, Italie, 1960

Les Yeux sans visage de Georges Franju, France, Italie, 1960

Les Yeux sans visage

de Georges Franju,

France, Italie, 1960

 

Le Festival Lumière Grand Lyon 2014, nous offrent à voir une programmation SF/FANTASTIQUE/HORROR, importante et de qualité.

 

Avec « les yeux sans visage » nous avons l’exemple que « maxime « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » (Lavoisier) si ce n’est en chimie, mais dans le cinéma de l’imaginaire.

 

Franju étant très influencé par Louis Feuillade (né le 19 février 1873 à Lunel (Hérault), et mort le 26 février 1925 à Nice (Alpes-Maritimes),  Leos Carax rendant hommage dans Holy Motors à « Les yeux sans visages » Pédro Almodovar sans inspirant pour «  La piel que habito » pour laquelle il dira de Banderas « qu’il ne fut jamais aussi juste que dans ce rôle ».

 

Je ne serais que trop vous déconseiller soit au « Village du Festival » soit chez les distributeurs de vous procurez le DVD du film.

 

 

Résumé du film

Le docteur Génessier (Pierre Brasseur) est un neurochirurgien réputé, dont les recherches scientifiques, et en particulier celles concernant les hétérogreffes, lui ont assuré une renommée internationale. Mais un drame a bouleversé sa vie : sa fille Christiane (Édith Scob), complètement défigurée à la suite d’un grave accident, a disparu de la clinique où elle était en traitement. Un jour, on repêche dans la Seine le corps d’une jeune fille au visage rongé, et Genessier, convoqué à la morgue, reconnaît formellement sa fille. Les obsèques ont lieu le surlendemain. Mais une jeune patiente est recluse dans la villa du médecin et des jeunes filles blondes disparaissent…

 

 

Les Yeux sans visage est sans doute la première des rares incursions du cinéma français dans le cinéma d’épouvante. Entre horreur réaliste et poésie, l’histoire d’un savant, certes fou, mais d’amour pour sa fille défigurée, prêt à tout pour lui redonner son visage et son sourire. Le docteur Génessier est un homme normal, mu ni par la haine ni par le sadisme, un père aimant et non un docteur Mabuse. Drame de l’amour fou, Les Yeux sans visage questionne la passion, la déraison, la science et ses déviances. Un film d’épouvante sans monstres, proposant une vision désespérée de l’humanité.

 

Héritier du réalisme poétique et du surréalisme, Franju déclarait : « ce qui me plaît, c’est ce qui est terrible, tendre et poétique ». La mise en scène installe un climat de peur palpable grâce au jeu atone des comédiens (Brasseur et Valli, son âme damnée, sont glaçants), à la précision des descriptions (les scènes d’opérations filmées comme des documentaires), et surtout au noir et blanc d’Eugen Schüfftan, un des artisans de la lumière du cinéma expressionniste allemand, auteur de ce clair-obscur saisissant.

 

« Il fallait beaucoup d’audace pour oser un tel film, le calme presque monstrueux de Pierre Brasseur et la légèreté de fée de Melle Scob pour le rendre supportable. Mais le film d’épouvante possède des titres de noblesse et Franju n’a pas oublié la grande règle qui consiste à traiter l’irréel avec le maximum de réalisme. […] Les ancêtres de ce film habitent l’Allemagne, cette Allemagne de la grande époque cinématographique de Nosferatu. De longue date nous n’avions pas retrouvé la sombre poésie, l’hypnose que provoquent le macabre, les maisons funestes, les monstres fabuleux de l’écran. […] Franju n’hésite pas au bord. Il plonge. Il nous mène implacablement jusqu’au bout de ce que nos nerfs supportent. » (Jean Cocteau, cité dans Georges Franju, Gabriel Vialle, Seghers)

 

Des plumes au scénario

Pour travailler à l’adaptation du roman de Jean Redon, on fait appel à de grands noms : Pierre Boileau et Thomas Narcejac, auteurs en commun de nombreux romans policiers à succès, et Claude Sautet qui allait cette même année réaliser son premier film, Classe tous risques.

 

Almodóvar et Les Yeux sans visage

Le film de Franju était le seul qu’Almodóvar avait en tête au moment du tournage de La piel que habito : « Comme dans ce film, je voulais raconter une histoire de terreur, mais sans l’attirail habituel des peurs et des sursauts. Comme chez Franju, j’aspirais à une intensité dans la terreur qu’on pourrait qualifier de lyrique, tout en restant au plus près du quotidien de mes personnages principaux. » (Positif, n° 607, septembre 2011).

 

Hommage

En 2012, le cinéaste Leos Carax rend hommage dans Holy Motors au film de Franju et à son interprète Édith Scob. La comédienne y interprète Céline, qui, au volant d’une limousine blanche, conduit Denis Lavant de rendez-vous en rendez-vous. À la fin du film, elle revêt le masque de Christine dans Les Yeux sans visage.

 

Casting et équipe du Film

 

Les Yeux sans visage

France, Italie, 1960, 1h28, noir et blanc, format 1.66

Réalisation : Georges Franju

Assistant réalisation : Claude Sautet

Scénario : Boileau-Narcejac, Jean Redon, Claude Sautet, Pierre Gascar, d’après le roman Les Yeux sans visage de Jean Redon

Photo : Eugen Schüfftan

Musique : Maurice Jarre

Montage : Gilbert Natot

Décors : Auguste Capelier

Costumes : Marie-Martine

Production : Jules Borkon, Champs-Élysées Productions, Lux Film

Interprètes : Pierre Brasseur (le docteur Génessier), Alida Valli (Louise), Juliette Mayniel (Edna Gruberg), Édith Scob (Christiane), François Guérin (le docteur Vernon), Alexandre Rignault (l’inspecteur Parot), Béatrice Altariba (Paulette), Charles Blavette (l’homme de la fourrière), Claude Brasseur (un inspecteur), Michel Etcheverry (le médecin-légiste), Yvette Étiévant (la mère), René Génin (Tessot), Lucien Hubert (un homme au cimetière), Marcel Pérès (un homme au cimetière)

 

Sortie en France : 11 janvier 1960

Sortie en Italie : 3 mai 1960

 

FILM RESTAURÉ

Gaumont

 

Biographie Georges Franju

Nationalité Français

Naissance 12 avril 1912 (Fougères - France)

Décès 5 novembre 1987 à l'âge de 75 ans (Paris - France)

Né à Fougères le 12 avril 1912, en Ille-et-Vilaine, rien ne prédestinait Georges Franju à faire une carrière artistique. Effectuant des études qu’il qualifie lui-même de "sommaires et primaires", il exerce divers métiers, comme employé dans une compagnie d’assurance ou cloueur de caisses chez un marchand de nouilles ( !). Il devient décorateur de théâtre puis affichiste, jusqu’à son service militaire qu’il termine en 1932. Dans son nouvel emploi au sein d’une imprimerie, il fait alors une rencontre déterminante pour le restant de sa carrière : celle d’Henri Langlois.

 

Leur passion commune du cinéma les pousse à tourner ensemble leur premier court-métrage, Le Metro, en 1934. Franju est alors à la prise de vue, tandis qu’Henri Langlois s’occupe du montage. En 1936, ils fondent le ciné-club "Le Cercle du cinéma". La première représentation est organisée grâce à de l’argent emprunté à la famille de Langlois. De ce souci de préserver les films –et les montrer- naît, le 9 septembre 1936, la Cinémathèque Française, fondée par Franju et Langlois, avec le soutien de Jean Mitry. En 1938, Franju devient le secrétaire exécutif de la Fédération Internationale des archives du film (FIAF).

 

En 1946, il fonde même l’Académie du cinéma, qui organise des conférences internationales.

 

Filmographie

1978 Le Dernier Mélodrame Réalisateur

1977 La Discorde Réalisateur

1976 Georges Melies raconte par son fils Réalisateur

1976 Photos souvenirs de Madeleine Renaud Réalisateur

1973 Nuits rouges Réalisateur

1970 La faute de l'abbé Mouret Réalisateur

1969 L'Affiche et la rue Réalisateur

1969 Strasbourg (court-métrage) Réalisateur

1968 La Normandie de Marcel Proust Réalisateur

1968 Service des affaires classées Réalisateur

1967 Amiens, ville ouverte (court-métrage) Réalisateur

1967 Eiffel, le magicien du fer (court-métrage) Réalisateur

1967 La Tapisserie de Bayeux Réalisateur

1967 Le Modern'Style a Paris (court-métrage) Réalisateur

1967 Le Musée d'Arromanches Réalisateur

1966 Rencontre avec Fantomas (court-métrage) Réalisateur

1965 Marche aux puces (court-métrage) Réalisateur

1965 Paris est une forêt (court-métrage) Réalisateur

1965 Thomas l'imposteur Réalisateur

1963 Judex Réalisateur

1962 Thérèse Desqueyroux Réalisateur

1961 Pleins Feux sur l'assassin Réalisateur

1959 Les yeux sans visage Réalisateur 1

958 La Première Nuit (court-métrage) Réalisateur

1958 La Tête contre les murs Réalisateur

1958 Notre-Dame, cathédrale de Paris (court-métrage) Réalisateur

1956 Le Théâtre national populaire (court-métrage) Réalisateur

1956 Sur le pont d'Avignon (court-métrage) Réalisateur

1955 A propos d'une rivière (court-métrage) Réalisateur

1955 Mon chien (court-métrage) Réalisateur

1954 Les Poussières Réalisateur

1953 Monsieur et Madame Curie (court-métrage) Réalisateur

1952 Le Grand Méliès (court-métrage) Réalisateur

1951 Hôtel des Invalides (court-métrage) Réalisateur

1950 En passant par la Lorraine (moyen-métrage) Réalisateur

1948 Le Sang des bêtes (court-métrage) Réalisateur

1934 Le Metro (court-métrage) Réalisateur

 

Acteur

2004 Le Fantôme d'Henri Langlois lui-même

 

Scénario

1970 La faute de l'abbé Mouret Dialoguiste

1970 La faute de l'abbé Mouret Scénariste

1965 Thomas l'imposteur Scénariste

1962 Thérèse Desqueyroux Scénariste

1959 Les yeux sans visage Scénariste

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couverture Tony Szabo

couverture Tony Szabo

AOC N° 34 SPECIAL

CONCOURS VISION DU FUTUR 2014

Aventures Oniriques et Compagnie

 

Comme une fois par an le Club Présences d’Esprits publie les nouvelles des vainqueurs du concours annuel « Vision du Futur ».

4 nouvelles sont donc publiées :

 

Les deux ex aequo arrivés en 3 eme position :

-« Une grande artiste » de Marthe Machorowski (illustration : Éric Faure-Broc).

 

-« Famille Waldeck, cité tomate » de Julie Conseil (illustration : Radjas)

 

- en deuxième position :

-« Le Dernier Croyant » d’Étienne Girard (illustration : Jean-Michel Prats)

 

Et honneur au gagnant 2014 :

-« in vinylo ventas » de Bruno Pochesci (illustration : Virgilles)

 

Je vous conseille de vous abonner aux revues de ce club.

D’autres par l’appel à texte pour le concours «  Vision du Futur 2015 » est déjà lancé.

Pour l’abonnement comme pour les propositions de textes, suivez le lien ci-dessous.

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Horizons perdus Lost Horizon de Frank Capra, États-Unis, 1937 Lumiere 2014

Horizons perdus Lost Horizon

de Frank Capra,

États-Unis, 1937

 

La copie qui nous a été donnée de voir est de 132 minutes, du moins la bande-son.

 

En effet seulement 125 minutes furent retrouvées au niveau des images dans un premier temps, SONY retrouva 1 minute.

 

Manquait donc encre 5 minutes  d’images, réparties en plusieurs séquences. L’astuce pour avoir un film complet, après restauration, consista à inclure en lieu et place des séquences filmées manquantes des photos de plateau et du tournage.

 

Cela permit de garder l’intégralité de la bande-son. Aussi étrange que cela puisse paraitre pris dans l’action cela passe bien, il est vrai qu’avant le film, un avertissement nous prévient.

 

L’action se situe à Shangri-La, lieu où le cinéma fantastique et la télévision situèrent plusieurs fois l’action :

 

Les horizons perdus (1973) aka "Shangri-la" 

 Shangri-La (1960) (TV Movie

Shangri-La Suite (2015) 

Shangri-La (2009) (TV Series) 

Shangri-La (1961) 

Strange Rumblings in Shangri-LA (2014) (TV Movie) 

Shangri-La (2011) 

Shangri-La (1998) 

The Refugees of Shangri-la (2014) 

 

Sans oublier que certaines séries  comme « Sanctuary » y situent l’action de certaines épidoses.

 

Le décorateur nous offre un merveilleux travail,  Stephen Goosson fut d’ailleurs récompensé pour cela. Le palais de la lamaserie  nous donne à voir une architecture avant-gardiste bien plus que traditionaliste comme on pourrait s’y attendre vu le thème.

 

Ressortie en salle au début de l’année, il est également disponible dans un coffret :   Coffret Frank Capra 4 DVD : Horizons perdus / Mr Smith au Sénat / New York Miami / L'Extravagant Mr Deeds.

 

A voir ou revoir absolument.

 

 

Résumé du Film

 

Robert Conway (Ronald Colman), grand diplomate en poste en Chine, doit quitter le pays où vient d’éclater une révolution. Avec quatre de ses compatriotes, il prend le dernier avion pour la Grande-Bretagne.

 

Mais l’avion est détourné vers le Tibet voisin et, après plusieurs incidents, ils arrivent à Shangri-La, inaccessible lamaserie, sorte de paradis perdu au sein des pics enneigés de l’Himalaya, isolée du reste du monde.

 

Les habitants, à la recherche de la sagesse éternelle, y vivent dans une atmosphère sereine et jouissent des bienfaits de la civilisation la plus moderne, ne connaissent ni la haine, ni l’envie, pas plus que l’argent, ou le vieillissement. Conway apprend qu’il a été choisi par le Grand Lama (Sam Jaffe) pour assurer sa succession.

 

C’est au kiosque d’une gare que Frank Capra acheta le livre de de James Hilton, Horizons perdus, dont il avait entendu parler. Il le lut et en rêva toute la nuit. Enthousiaste comme jamais, il demande à Harry Cohn de lui en acheter les droits et lui annonce que le film devrait coûter dans les deux millions de dollars.

 

Après réflexion, Harry Cohn, finalement convaincu, débloquera le budget souhaité, quatre fois supérieur à celui du film le plus cher jamais produit par Columbia à cette époque, et égal à la moitié du budget annuel de la société !

 

Jusque-là, l’œuvre de Capra est essentiellement réaliste. Pour cette incursion dans le genre fantastique, le cinéaste réalise un conte philosophique, teinté d’exotisme. Si le propos du film (humanisme, paix, solidarité…) est un classique de ses films, le réalisateur le porte à son paroxysme en dépeignant une utopie, un paradis terrestre.

 

Alors que le nazisme monte et que la guerre gronde en Europe, le film de Capra, avec son appel à la préservation de la paix mondiale, sonne comme une prémonition. Mais les protagonistes ne sont pas tous sous le charme de cet eldorado, sans doute un peu trop lisse et aseptisé, certains veulent à tout prix le quitter, nostalgiques des heurts et des passions qui font le sel de la vie. La chute n’en sera que plus dure, faisant basculer le film dans sa partie dramatique.

 

 

Dans cet opus rare, aussi mythique que l’est Shangri-La, la mise en scène de Frank Capra est époustouflante. Toutes les scènes précédant l’arrivée à la lamaserie sont filmées avec un réalisme quasi documentaire : l’incendie, le survol de l’Himalaya, l’atterrissage en catastrophe, la marche épuisante dans les montagnes glacées… Ce rendu exceptionnel fait ainsi de Shangri-La, par contraste, un endroit encore plus irréel. Les décors sont flamboyants, bénéficiant désormais du charme suranné des années 1930.

 

La légende dit que Capra, réputé comptable hors pair, a toujours respecté ses budgets au centime près. Il a peu parlé de celui d’Horizons perdus. C’est Joseph McBride qui révèlera dans Frank Capra, The Catastrophe of Success (Simon and Shuster) que le budget déjà phénoménal sera dépassé d’un tiers, coûtant au réalisateur ses bonnes relations avec Harry Cohn et remettant en cause son indépendance au sein d’un studio que ses succès ont contribué à développer.

 

Pour le biographe, « Lost Horizon a été une blessure que Capra s’est infligé à lui-même et qui devait causer un dommage durable à sa carrière.

 

Mourir de joie

Capra cherchait pour le rôle du Grand Lama le visage inconnu d’un acteur très âgé. La perle rare est trouvée dans la vallée de San Gabriel : un acteur de théâtre de 90 ans, jamais filmé. Les bouts d’essai sont concluants, l’équipe appelle son domicile pour annoncer la bonne nouvelle. Mais l’acteur, à l’annonce de cet engagement par sa domestique, meurt subitement. Capra : « Le coup de fil tant attendu de Hollywood était arrivé. Il avait souri, et il avait rendu son dernier soupir. » (Frank Capra, Hollywood Story, Stock)

 

Décors récompensés

Le décorateur Stephen Goosson fut récompensé pour son travail exceptionnel sur Horizons perdus. Les magnifiques décors de Shangri-La  ont été construits au sein de Burbank, le ranch de la Columbia.

 

Hangar et espadons

Afin de s’approcher d’une certaine réalité documentaire, Capra souhaite que les scènes de montagne et de neige soient filmées dans un froid réel. Avec son assistant, il font la découverte d’un hangar frigorifique isolé aux dimensions d’un petit studio : 25 mètres sur 50 et 8 mètres de haut ! Une heureuse découverte, suivie de celle des broyeuses de glace, fabriquant de la neige artificielle pour conserver les espadons congelés dans l’entrepôt. L’Himalaya en pleine banlieue.

 

Amputations

Le film a été plusieurs fois remanié, tantôt par le réalisateur, tantôt par Harry Cohn, patron de Columbia. Suppression du flashback, changement de fin… Les amputations seront réalisées même après la sortie du film. Les récits diffèrent, mais entre deux et six bobines sont retirées du film.

 

Casting

 

Horizons perdus (Lost Horizon )

États-Unis, 1937, 2h03, noir et blanc, format 1.37

Réalisation : Frank Capra  

Assistant réalisation : Charles C. Coleman

Scénario : Robert Riskin, d’après le roman Horizons perdus de James Hilton, avec la collaboration de Sidney Buchman  

Photo : Joseph Walker

Musique : Dimitri Tiomkin

Montage : Gene Havlick, Gene Milford

Décors : Stephen Goosson

Costumes : Ernest Dryden

Production : Frank Capra, Columbia Pictures

 

Interprètes : Ronald Colman (Robert Conway), Jane Wyatt (Sondra), Edward Everett Horton (Alexander P. Lovett), John Howard (George Conway), Thomas Mitchell (Henry Barnard), Margo (Maria), Isabel Jewell (Gloria Stone), H. B. Warner (Chang), Sam Jaffe (le Grand Lama), Hugh Buckler (lord Gainsford)

 

Sortie aux États-Unis : mars 1937 

Sortie en France : 9 avril 1937

 

FILM RESTAURÉ

Sony Pictures Entertainment

Park Circus

 

Ressortie en salle début 2015, par Park Circus

Dimanche 19 octobre 2014 à 15:00 CNP Terreaux

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Présences d’Esprits N° 80

Présences d’Esprits N° 80

Le zine des Mondes de l’Imaginaire.

Littérature .BD. Cinéma. TV. Jeu. Illustration

 

Dans ce nouveau numéro, l’on trouvera tout un dossier sur les zombies, ce qui réjouira pas mal de nos lecteurs.

Ce dossier passionnant aborde tous les domaines, le cinéma avec deux articles, dont un, sur George .A. Roméro et les morts-vivants, l’on est sur la parodie ou nanars.

 

Un  article porte sur la licence «  The Walking Dead » qui fut un comics avant d’être une série TV. L’univers Marvel et  ses miniséries zombies.

Un entretien de Guiseppe Manunta et  Fabrice Linck par Nicolas Kemf.

D’autres articles complète le dossier : sur la ZOMBIE WALK de     Strasbourg (voir notre album photo sur ce site), les zombies et les jeux vidéo ; les confessions d’un androïde (zombie bien sûr).

 

Une très intéressante table ronde sur la Science-fiction ancienne qui sait tenue à Sèvres  en 2013,lors des rencontres de l’imaginaire y est retranscrit.

 

On y trouve également dans ce numéro :

Marc Oreggia et les pétroleuses (portrait).

Les Éditions Miroboles (article)

Les rubriques habituelles :

lectures,

graphisme,

nouvelle.

À lire et à faire lire absolument.

 

 

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15e édition des UTOPIALES de Nantes

Teaser

Nous couvrirons comme les années précédentes les:

«"UTOPIALES de NANTES – 2014" 

pour vous faire patienter et en attendant le programme complet nous vous offrons le :  

 

Teaser de la 15ème édition, Avec Roland Lehoucq qui présente l'édition 2014 et son thème.

 

Vidéo réalisée par Innovaxiom

Présentation du festival dont le thème est cette année INTELLIGENCE(S)

15e édition des UTOPIALES Teaser

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