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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

 

L’interview de  Jérémy Perrodeau

 

En mettant en scène la rencontre de deux civilisations, ce récit prend la dimension d’un mythe : comment avez-vous imaginé cette histoire ?

 

Quand je commence un nouveau projet, j’ai toujours envie de bousculer mes habitudes, d’explorer de nouvelles zones narratives et graphiques. En imaginant un personnage coincé dans un endroit dont il ne peut pas partir, je prends le contrepied des récits d’exploration que j’ai toujours faits. En fixant le déroulement de l’histoire à Lapyoza, dans un endroit précis, la présence d’un étranger suggère en permanence l’existence d’un ailleurs. L’Empire dont vient Pavil est évoqué mais jamais montré. Je voulais travailler avec cette idée de récit en hors champ. La question du mythe s’est imposée ensuite

très rapidement car le mythe pose directement la question du récit : qu’est-ce que raconter une histoire ? Comment y croire ? Et comment le récit-lui-même façonne-t-il notre manière de voir ? Ce jeu de mise en abyme me fascinait, finalement le sujet central de cette bande dessinée, c’est le récit lui-même. Une histoire présentée comme vraie pose toujours la question du mensonge. Pavil sert ici d’intermédiaire au lecteur pour découvrir cette communauté reculée, mais il est aussi « un voyageur qui prétend être ce qu’il n’est pas » : c’est une des premières choses que j’ai notée pour le définir.

 

Scribe ou espion, le doute et le mystère s’installent. Une situation donnée n’est jamais tout à fait la réalité. Ce principe infuse toutes les strates du récit.

 

Vous êtes-vous inspiré de la  philosophie ou de l’ethnographie ?

 

Pas vraiment. J’avais des souvenirs lointains de lectures comme Lévi- Strauss. Un cours de philo au lycée m’avait marqué. Il abordait notamment le système de croyances très synthétiques de certaines tribus aborigènes qui parvenait à réintégrer dans leurs mythes n’importe quel événement perturbateur, comme un avion qui survolerait le ciel. Mais tout cela reste très vague. De manière générale, quand je commence un projet, j’aime bien penser à partir de ma mémoire sans trop puiser dans une bibliographie théorique qui soulèverait trop de questions et me paralyserait. En laissant à distance l’ethnographie, je reste dans l’évocation et je revendique ce regard presque naïf.

 

En revanche certaines références nourrissent mon imaginaire. J’avais ainsi en tête dès le départ la série de tableaux sur L‘île des morts d’Arnold Böcklin. Cette île mystérieuse me fascine et m’a inspiré l’île surmontée de cette grande structure en face de Lapyoza. Il se dégage une aura de ce territoire interdit.

 

« JE POSE DES HYPOTHÈSES ET ME LAISSE PORTER. JE PARTAGE LA SURPRISE AVEC LE LECTEUR. C’EST UN SAUT DANS LA FOI POUR MOI AUSSI. »

 

Tout cet univers semble pourtant piocher dans différentes cultures du monde.

 

Avant même de commencer à dessiner, j’ai rassemblé plein d’images sur beaucoup de cultures différentes.

 

Puis je les ai rangées et je ne les ai plus regardées. Je ne voulais surtout pas m’inspirer d’une seule culture, ni m’approprié tel ou tel costume, j’ai inventé à partir des réminiscences.

 

Lapyoza est un territoire imaginaire né de ce mélange de folklores. Ce monde avec ces deux lunes place directement le récit dans un ailleurs. Chacun peut ouvrir la vanne de son imaginaire. Se détacher d’un contexte ethnographique précis me permet de toucher à quelque chose de plus universel.

 

Le village sur pilotis est un personnage en soi, que raconte cette architecture ?

 

Au début, je pensais à des paysages comme la baie d’Along bien que je ne sois jamais allé au Viêt Nam. J’avais envie de dessiner du bâti comme je dessine la nature. Dessiner les paysages naturels est ce que je préfère et là où je me sens le plus à l’aise. Quitte à fixer le récit dans un endroit précis autant qu’il me plaise. Cet agglomérat de passerelles, d’échelles et de cabanes où la perspective est malmenée n’est sans doute pas très viable dans le réel mais fonctionne bien dans l’image. Au-delà, le parallèle existe avec la structure du récit. Comme ce village, toute l’histoire se construit en différe cette civilisation engloutie, omniprésente et au fondement du récit, même si on ne le découvre pas tout de suite.

 

Le Totem et le rituel autour des masques incarnent visuellement le mystère.

Comment est née cette idée de représentation du sacré ?

 

J’ai visionné beaucoup de films de folk horror, comme The Wicker Man, l’Homme d’osier. Par définition, ce sont des films violents qui finissent mal. Pour cette histoire, j’ai seulement repris le principe de départ : un individu se retrouve dans une communauté reculée et découvre les coutumes locales. Visuellement le totem a quelque chose du géant d’osier dans lequel le héros du film finit sacrifié. Après coup, je me suis rendu compte qu’il ressemble aussi à la Tour du soleil, ce grand totem oiseau réalisé par Taro Okamoto pour l’exposition universelle d’Osaka en 1970. De même les masques font penser au Masque sans visage de Miyazaki. Porter un masque c’est aussi montrer aux autres une certaine façon d’être.

 

En arrivant, Pavil porte lui-aussi un masque, il s’interroge face aux villageois et au totem pour savoir ce qu’il y a derrière. Tout le récit s’articule entre le dévoilé et le caché. À partir d’un motif, il m’arrive de développer des éléments en sachant qu’il faudra trouver une explication tôt ou tard. Si ça ne fonctionne pas, je peux ensuite revenir en arrière. Ça a été le cas pour les masques récupérés dans l’eau ou pour l’artefact en forme de sablier allongé qui apparaît au début par exemple. Je pose des hypothèses et me laisse porter.

 

Je partage la surprise avec le lecteur. C’est un saut dans la foi pour moi aussi.

 

 

La légende des ruines englouties fait penser à l’Atlantide : d’où vient le mythe d’Hodä aux origines de Lapyoza ?

 

Je me suis intéressé à la mythologie en lisant différents types de mythes. Encore une fois je ne voulais pas m’inspirer de tel ou tel mythe précis, toutefois l’histoire de l’archer qui tire sur des soleils provient du mythe de Hou Yi, une légende chinoise. Cet emprunt mérite d’être cité même si l’histoire d’Hodä est plutôt un assemblage des éléments clé que j’avais commencé à mettre en place pour créer du mystère. J’avais d’emblée l’île mystérieuse en face et j’ai pensé à un énorme trou dans l’eau avant même d’imaginer que ça serait un lieu de minage. Je connaissais l’origine et la fin du récit. Dans l’eau,

les ruines témoignent de la mémoire d’une civilisation disparue. Pour que cette civilisation se soit écroulée il fallait qu’elle ait d’abord connu un essor, qu’elle ait rayonné, qu’il reste enfin cet Hodä, l’exilé, chassé par les siens. Je voulais aussi construire un mythe qui puisse être mis en parallèle avec cet Empire au présent qu’on devine être une espèce de royaume en totale expansion, et notre propre réalité. Il y a la notion d’un temps cyclique, d’une histoire qui se répète sous différentes formes.

 

L’effondrement, l’impérialisme, l’exil, le réchauffement climatique, ces thématiques résonnent dans l’actualité.

 

L’imaginaire s’imprègne forcément de la réalité qui nous entoure et je suis bien conscient que j’aborde des sujets qui sont directement liés à notre actualité. Je ne m’interdis pas non plus de parler de thématiques très politiques, mais je préfère avoir une position où j’amène le lecteur à se poser lui-même les questions que je me pose à moi-même. Je n’ai d’ailleurs pas forcément les réponses. Le sens du mythe revient au lecteur. C’est ce qui fait selon moi la différence entre le mythe et la fable dans la mesure où l’interprétation du mythe est plus ouverte que la morale donnée par la fable.

 

Le récit d’Hodä crée une rupture graphique et narrative dans le récit. Les jeux de damier et de symétrie semblent eux-mêmes mimer la mécanique dualiste du langage.

Le mythe implique-t-il une écriture spécifique ?

 

Ce traitement reste assez inconscient de ma part. J’avais besoin de créer une rupture visuelle et l’envie de développer un dessin plus géométrique et plus sec pour empêcher toute interprétation émotionnelle. Quand le prêtre raconte le mythe, le caractère solennel du récit détermine une écriture codifiée qui est reprise ensuite dans la deuxième partie, quand Hodä témoigne de son destin, même si la forme est légèrement perturbée par les volutes de fumée.

 

Les deux récits cohabitent et dialoguent entre eux. En inventant ce langage, je cherchais à provoquer le sentiment qu’on peut avoir face à des traces archéologiques ou des symboles du passé. Toute cette imagerie énigmatique invite le lecteur à décrypter. Le récitatif participe de ce langage. De la même manière qu’on peut créer visuellement du mystère en introduisant des éléments étranges ou des situations ésotériques, on peut faire la même chose avec les paroles. Au fil des pages, on trouve beaucoup d’indices liés à l’histoire d’Hodä qu’on ne perçoit pas avant la fin.

 

Pour moi, créer du mystère revient à tisser des liens entre des choses qu’on ne comprend pas. Quand on se rend compte que le lien qu’on avait tissé existe, c’est très gratifiant.

 

Les liens se tissent à partir d’indices distillés au fil des planches. Ils révèlent la machinerie narrative entre les deux parties, de l’installation de Pavil à son initiation :

Comment avez-vous construit ce récit ?

 

Développer une histoire qui ne soit pas un récit d’exploration et où il n’y ait pas d’affrontements, de danger ou de notion d’actions m’a forcé à bousculer mes habitudes. Tout le récit tourne autour de Pavil et de la figure de l’exilé. J’ai commencé par poser différentes étapes autour de son évolution : son arrivée, sa découverte du village, sa rencontre avec Yunï, son exploration des ruines sous-marines jusqu’à son débarquement sur l’île d’en face. J’avais le mythe et le déroulé de l’intrigue. Tout l’enjeu était de parvenir à distiller le mystère jusqu’à la résolution finale et tout ce qu’elle est censée procurer en termes d’émotions et de sensations. Le mystère oblige à penser les ellipses en réfléchissant à comment représenter le temps qui passe, à quand intégrer les indices sans tout livrer d’un coup.

 

L’ordre des séquences a beaucoup évolué durant l’écriture pour justement équilibrer ce rapport au mystère. C’était un défi intéressant, car dans mes précédents livres j’ai toujours traité les intrigues en temps continu. Ici j’ai beaucoup travaillé sur le rythme, les motifs, les accélérations et les ralentissements. Il faut trouver l’équilibre entre les tonalités narratives et graphiques pour empêcher qu’une monotonie s’installe. J’alterne les séquences dialoguées et muettes, je m’autorise aussi ces doubles planches à fond perdu qui créent des ruptures en soulignant des moments marquants.

 

Après Le Long des ruines qui était beaucoup plus sombre, l’intrigue est ici beaucoup plus apaisée.

Malgré la peur et le rejet de certains villageois, l’exil est placé sous le signe de l’hospitalité.

 

J’ai le souvenir de m’être senti apaisé en dessinant, c’était comme m’évader de moi-même. Après avoir imaginé un drame pétri de violence, j’avais sans doute besoin d’imaginer un endroit plus  paisible pour projeter mon imaginaire, un endroit où j’aimerais aller.

« DÉVELOPPER UNE HISTOIRE QUI NE SOIT PAS UN RÉCIT D’EXPLORATION ET OÙ IL N’Y AIT PAS D’AFFRONTEMENTS, DE DANGER OU DE NOTION D’ACTION M’A FORCÉ À BOUSCULER MES HABITUDES. »

La thématique de l’exil est sous-jacente à tout le livre ; elle rejoint la question de la colonisation, de comment on accapare un espace qui n’est pas le nôtre. Cette thématique est déjà présente dans Crépuscule par exemple, mais à travers un récit plus désincarné. Avec une mise en scène plus intime, en restant à l’échelle des relations humaines, j’évite surtout la grandiloquence d’un mythe sous la forme d’un opéra tragique. La question des ruines est une thématique qui revient également dans chacun de mes ouvrages. Les ruines témoignent toujours de la destruction du passé mais dialoguent aussi avec le présent. Je n’avais pas encore exploré les histoires que chacun peut y projeter. Alors que Pavil cherche à comprendre le rôle des artefacts en vue de découvrir des avancées technologiques oubliées, le rapport de Yunï est plus affectif et personnel puisque ce sont les circonstances de la découverte de ces artefacts qui lui importent. Yunï initie Pavil aux coutumes du village.

 

Il y a derrière leur rencontre comme l’esquisse d’une histoire d’amour : comment avez-vous pensé cette relation ?

 

Au départ, j’imaginais que la relation entre Yunï et Pavil irait plus loin et je n’ai finalement laissé que des sous- entendus. Je ne voulais pas tomber dans le cliché de l’étranger qui séduit la belle autochtone qui n’est jamais sortie de son village.

 

« LA THÉMATIQUE DE L’EXIL EST SOUS-JACENTE À TOUT LE LIVRE ; ELLE REJOINT LA QUESTION DE LA COLONISATION, DE COMMENT ON ACCAPARE UN ESPACE QUI N’EST PAS LE NÔTRE. »

 

Il fallait à tout prix éviter la condescendance tout en restant léger. En gardant une distance entre Yunï et Pavil, j’équilibre la relation et se crée un rapprochement réciproque. Même pour les personnages les plus secondaires comme le cuisinier j’ai cherché à éviter tout manichéisme en suggérant une évolution. Dans un sens, Yunï a un rôle de main tendue, d’intermédiaire entre Pavil et les villageois mais elle a aussi son identité propre, et un caractère marqué, elle est loin d’être naïve. Elle se permet de critiquer et de juger Pavil. Elle ne se cantonne pas à être un faire-valoir. C’est pourquoi j’ai tenu à développer son histoire personnelle pour expliquer ses choix et sa manière de voir, pour exprimer le jugement qu’elle peut porter sur ses propres croyances et sur l’Empire. Si Pavil se transforme à son contact, elle évolue aussi dans cette relation. De même que la présence de Pavil influe sur tout le village.

 « DANS UN SENS, YUNÏ A UN RÔLE DE MAIN TENDUE, D’INTERMÉDIAIRE, ENTRE PAVIL ET LES VILLAGEOIS MAIS ELLE A AUSSI SON IDENTITÉ PROPRE, ET UN CARACTÈRE MARQUÉ, ELLE EST LOIN D’ÊTRE NAÏVE. »

 

Pavil est à la fois un chercheur et un profanateur. Sans narration interne, on s’identifie facilement à lui et à son désir de savoir. Pourquoi ?

 

Au début Pavil se présente comme un scribe. Il n’a rien d’un aventurier et je ne voulais pas d’un héros. Cet aspect neutre de prime abord m’intéressait car il me permet de présenter Lapyoza facilement au lecteur. J’avais aussi besoin de garder un point de vue extérieur pour ne pas nuire au mystère et à l’ambiguïté autour du personnage. Le lien se crée dans cette distance qui permet de juger ses actes et de comprendre que pour lui la fin peut justifier les moyens. Mais ce qu’il incarne, sa manière de penser, se rapprochent plus facilement de la nôtre. L’Empire d’où il vient correspond davantage à notre réalité occidentale. Comment choisir entre ces deux visions du monde ?

 

C’est un choix que je laisse au lecteur, je considère toujours le lecteur comme un acteur du récit avec sa perception propre. Pour moi une bonne histoire doit continuer à vivre en nous à travers les questions qu’elle nous pose. C’est d’autant plus vrai pour cette histoire qui pose directement la question de l’adhésion au récit, à un système de croyances et aux possibilités du doute et des remises en question. À travers les personnages, leurs choix, le lecteur se positionne. Son interprétation varie au fur et à mesure de la lecture et ce jugement peut encore évoluer avec une deuxième lecture ou une discussion avec un autre lecteur qui n’aurait pas le même ressenti. C’est ce qui me plait et le pourquoi j’invente des histoires, créer du dialogue en provoquant des émotions.

 

Graphiquement, votre trait se fait plus organique. Les cases soudées sans gouttière accentuent cet effet.Pourquoi ce choix ?

 

Je tournais autour de la thématique du cloisonnement. Je voulais rendre les choses denses et compactes. Ces soudures créent presque une grande case par page. Elles me permettent d’assumer encore davantage le découpage d’une scène ou d’un paysage sur plusieurs cases, avec des personnages qui évoluent entre chaque case. J’ai aussi accentué la reprise de décor et les effets de répétitions. En jouant sur l’idée que Pavil est bloqué à Lapyoza, quand il repasse à un endroit, je n’ai pas besoin d’imaginer des changements de cadrage. Je redessine les cases à chaque fois, pour ramener de la vibration, mais elles restent presque identiques. Ces motifs participent au rythme cyclique qui s’installe.

 

Pour la première fois, vous avez développé une narration en couleurs.

 

Au départ, j’étais parti sur une mise en couleur monochrome comme dans

Le Long des ruines. Quand les éditeurs de 2024 m’ont suggéré de faire de la couleur, ça n’a pas été simple à mettre en place. Après un premier rendu très carnavalesque, je fais table rase. J’ai introduit du blanc pour gagner en lisibilité et j’ai dû chercher un système pour limiter l’emploi des couleurs.

 

De manière générale, j’ai un rapport minimaliste et synthétique aux choses. En épurant et en tâtonnant, j’ai pu réduire la palette en définissant des règles souples en me limitant à trois couleurs par page, et en traitant les séquences narratives par teinte. J’ai aussi choisi de créer des dégradés pour les rendus de l’eau et le traitement de la lumière. À partir de là, je m’autorise des effets pour marquer des moments importants. J’utilise une gamme assez restreinte avec une dizaine de couleurs différentes. Sur la fin, cela se complexifie un peu car toutes les couleurs que j’utilise trouvent leurs pendants nuit, plus sombres, avec lesquels j’obtiens par contraste ces effets de fluorescence. La couleur participe à la narration, elle mime le temps qui passe et crée une progression au fil du récit.

 

Il se dégage de cette atmosphère exotique un onirisme reposant, une esthétique japonisante.

 

Les paysages que j’imagine sont toujours des projections. Je ne suis pas un baroudeur et je ne pratique pas le dessin d’observation. Mais j’ai fait un voyage au Japon quand j’ai réalisé Le Long des ruines qui m’a beaucoup marqué graphiquement. Quand je vois des photos de villages japonais, les architectures modulaires, l’art de l’aménagement, il se dégage quelque chose de mystérieux et de mystique.

 

Ces espaces à la fois très organisés et organiques séduisent mon imaginaire. Ça reste une vision fantasmée. De même que je suis très influencé par les estampes japonaises. En plus du rapport à la perspective avec la superposition des plans dans l’image, j’ai choisi ici d’utiliser des dégradés que je n’utilisais pas avant et qui se rapprochent de cette esthétique. Après avoir fait plusieurs tests manuellement, j’ai décidé de réaliser ces dégradés au numérique. Avec les trames en niveau de gris qui ajoutent un aspect granuleux à l’image, je joue sur la lumière et la profondeur pour fabriquer des effets.

 

Tout est affaire de dosage pour créer une progression de ces effets jusqu’à la révélation finale qui baigne dans une atmosphère singulière presque magique. À travers ce récit, j’ai la sensation d’avoir développé un nouveau langage graphique.

 

Le  LIVRE

Badabam ! Un aéroplane s’écrase dans les champs sur les hauteurs de Lapyoza, un village isolé situé sur une île aux confins du monde, une architecture flottante construite sur pilotis au-dessus des ruines englouties d’une civilisation disparue.

 

Loin de l’Empire et de l’administration pour laquelle il travaille, Pavil est contraint de passer quelques semaines dans ce territoire autonome avant l’arrivée du bateau qui le ramènera d’où il vient. Pendant cet exil, à l’ombre du grand totem aux mille visages et dans l’horizon d’une île mystérieuse, il rencontre Yunï, une plongeuse, et s’initie aux us et coutumes étranges de cette communauté recluse.

 

Le Visage de Pavil confronte deux civilisations que tout oppose. En abandonnant le récit de voyage et d’exploration qui caractérisait tous ses précédents albums, Jérémy Perrodeau choisit de faire du sur place pour aborder avec profondeur        et légèreté l’ambitieuse question de l’origine des mythes et des systèmes de croyances qui déterminent les manières de vivre et de            penser.

 

Dans cette perspective vertigineuse, le               récit questionne sa propre raison d’être et creuse le mystère à travers l’expérience d’une rencontre ramenée dans l’intimité de relations humaines. Le dépaysement imaginaire et graphique qui se dégage de cette partition en teintes douces invite à méditer le rapport à l’autre, les mécaniques d’ouverture et de repli sur soi.

Au grand bal masqué, tel est pris qui croyait prendre.

 

L’auteur :

Jeremy Perrodeau est né en 1988, quelque part entre Nantes et la mer, en bordure de la forêt. Un peu plus tard, il part étudier la communication visuelle à l’école Estienne, à Paris ; il en sort graphiste, et mène alors de nombreux projets avec le prestigieux studio deValence. Il commence en parallèle à produire de petits fanzines auto-édités, et bifurque progressivement vers la bande dessinée et l’illustration. Fortement inspiré par les grands espaces et les paysages naturels, il publie sa première bande dessinée en 2013 : Isles, La Grande Odyssée, aux éditions FP&CF (rééditée en 2018 avec 2024). En 2017, il publie Crépuscule, un premier grand récit de science-fiction impressionnant de maîtrise, qui lui vaut une sélection officielle au festival d’Angoulême et le Prix du jury du festival Pulp en 2018.

 

Il confirme ensuite son talent avec un thriller psychologique, Le Long des ruines, en attendant d’éblouir les lecteurs avec Le Visage de Pavil.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.
Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

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Castlewitch T01 - Les Monstres imaginaires

Castlewitch T01 - Les Monstres imaginaires

Castlewitch T01 -

Les Monstres imaginaires

Premier tome d’une trilogie destiné aux adolescents, dont le volume deux paraitra fin 2023.

Il comprend à la fin une histoire courte sur un personnage qui fera le lien avec le volume 2.

 

Édités par Soleil Jeunesse, les préados et adolescents se délecteront de cette trilogie.

Je vous la recommande fortement.

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Dans ses venelles sinueuses, Castlewitch est le théâtre d'une guerre invisible aux yeux des adultes. Seuls Malo et ses amis réalisent le danger et les conséquences terribles que cela pourrait avoir sur leur propre monde.

Malo a 12 ans et ce qu'il aime c'est passer du temps seul dans la nature. Mais, depuis que des enfants ont été retrouvés plongés dans un étrange coma, plus question de se balader dehors. La cause de ce coma ? Une guerre entre Maléfics et Imaginaires au coeur de l'ancienne cité de Castelwitch. Une guerre secrète dont les adultes n'ont aucune conscience et qui pourtant décidera de leur destin.

 

 

Nicolas Jarry

Illustrateur,Scénariste

Nicolas Jarry est né en 1976 à rosny-sous-bois. Il réside en Dordogne.

Lors de sa participation au Festival du Film Fantastique, Nicolas fait la connaissance de Jean-Luc Istin. Cette rencontre aboutit à son premier scénario de bande dessinée, Les Brumes d’Asceltis (Soleil). Paraissent ensuite Maxime Murène  chez Delcourt, Les Contes de Brocéliande  et La Rose et la Croix  aux Éditions Soleil. En 2006, il complète la collection « Soleil Levant » avec Tokyo Ghost , dessiné par Djief, et la collection « Celtic » avec Les Chemins d’Avalon , dessiné par Achile. En 2007, il co-scénarise, avec Jean-Luc Istin, Les Exilés D’Asceltis  et scénarise Le Crépuscule des Dieux . Intarissable, en 2010, tout en poursuivant ses précédentes séries, il revient avec trois projets : Les Princes d’Ambre , Nains  et Durandal . En 2017, il travaille sur une nouvelle série de la collection « Celtic », Breizh - Histoire de la Bretagne . Dans la même collection, on le retrouve au scénario de Brocéliande  3  et 7 . Il participe toujours au développement des Terres d'Arran avec Orcs & Gobelins  3, 4  et 6  ou encore Nains 15 . Et, dans un autre registre, au scénario de Conquête 3, avec Stéphane Créty au dessin et 7, avec Zivorad Radivojevic au dessin.

 

François Gomes

Illustrateur,

Né en 1973 en région parisienne. Très jeune, il passe des heures à lire des bandes dessinées. Autodidacte, ses principales références graphiques sont Miyasaki, Loisel et Tarquin. Il a fait une école d'Art Graphique où il obtient un diplôme d'agent d'éxécution graphique, peintre en lettre et décorateur ce qui lui permet de travailler dans la publicité. Il fait son armée où il rencontre Pierre Angot avec qui il développe un magazine de scénario de jeux de rôle, Lunatic Asylum.  En écumant les salons pour dédicacer le magazine, il est repéré par un scénariste et signe chez Nucléa, son premier album Karma  avec Arnoul au scénario. Nucléa ferme ses portes, l'album pourtant terminé ne sortira jamais. Jean-Luc Istin, directeur de collection chez Nucléa, migre chez Soleil et lui propose de dessiner dans Les Contes du Korrigan  tomes 4, 5, 6 puis en 2008, Les Terres de Sienn  avec Pona au scénario.

 

Sandrine Cordurié

Illustrateur, Scénariste, Coloriste

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Castlewitch

Collection Fantastique

EAN 9782302093775

Dimensions 22.5 x 29.8 x 0.8 cm

Nombre de pages 56

Castlewitch T01 - Les Monstres imaginaires

Castlewitch T01 - Les Monstres imaginaires

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Couverture : TIPHS

Couverture : TIPHS

 

Présences d’Esprits N°113

Le zine des mondes de l’imaginaire

Littérature BD Cinéma TV Jeu Illustration

Eté 2023

 

Un passionnant dossier de 10 pages sur l’imaginaire dans le théâtre de l’antiquité à la Belle  Epoque, personnellement je n’ai jamais lu un tel document et vous ?

 

 Vous trouvez en plus des rubriques habituelles, une nouvelle “Les Echoués » de Mélodie MALT.

 

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Tiphs est une autrice graphiste et illustratrice française.

Diplômée de l'école Brassart de Nantes, elle œuvre en tant que graphiste et illustratrice depuis 2012, principalement dans le milieu de l'édition.

 

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Couverture : TIPHS

 

 

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Présences d’Esprits N°113

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Kaleidos T01 La Mer-Suspendue

Kaleidos T01 La Mer-Suspendue

Kaleidos T01

La Mer-Suspendue

Septembre 2023

J’ai  particulièrement apprécié les tons pastel de cet ouvrage destiné aux 8-14 ans.

Prévue en 3 volumes dont le second paraitra fin 2023.

Le scénario est absolument passionnant et bien adapté au public visé.

Je recommande aux parents d’en faire l’acquisition pour leurs enfants.

Le principal héros ne se destinait pas à connaitre de telles aventures, bien au contraire il était très heureux dans son rôle de balayeur de bibliothèque !

 

 

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Kaleidos est un monde fantastique délaissé par ses dieux sur lequel les différents peuples expérimentent pour la première fois le libre-arbitre. Un univers tout public bourré d'action et de personnages attachants.

 

Le jeune Jharzafat est un velkuin plutôt adepte du récurage de bibliothèques à la serpillère que de l'exploration du monde sauvage et de l'étude sur le terrain de la faune qui le peuple. Mais lorsqu'il se trouve sur le chemin de Qwydine, une princesse paltrii, et de sa dangereuse et fougueuse nurse-guerrière, son destin va prendre une tournure qu'aucun oracle de Kaleidos n'aurait pu prédire.

 

Lucio Leoni

Illustrateur,

LUCIO LEONI réside en Italie. Il a étudié à la Scuola del Fumetto de Milan et au Graphic Study Telloli à Monza. Il fait ses premiers pas comme dessinateur pour Disney. à travers l'agence Epierre, il collabore sur de des numéros de Paperfantasy, Paperino, Paperinik et contribue à donner vie à Topolino (Mickey, pour les Italiens). Il travaille d'arrache-pied pour de nombreux magazines comme Prezzemolo, Topo Gigio ou encore Arthur King. Il devient ensuite l'un des créateurs du magazine Ink des Editions Penguin's. Chez Soleil, il a travaillé sur diverses séries, telles qu’Alice Matheson, Oracle, Les Brumes d’ Asceltis, etc.

 

 

Emanuela Negrin

Illustrateur,Coloriste

EMANUELA NEGRIN est née à Monza (Italie) où elle réside. Autodidacte, elle travaille d'abord avec Lucio Leoni comme encreur, puis sur divers scénarios et personnages. Récemment, elle a commencé une activité de coloriste. Au Lombard, elle travaille sur la série L'instit Latouche, en collaboration avec Lucio Leoni. Ils publient tous deux sous le nom de « Leogrin », contraction de leurs deux patronymes. Chez Soleil, avec Lucio Leoni, elle collabore aux séries Les Brumes d'Asceltis, Alice Matheson et Oracle.

 

 

mOTUS

Illustrateur,Scénariste

 

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Kaleidos

Collection Jeunesse

EAN 9782413049340

Dimensions 24.2 x 32 x 1 cm

Nombre de pages 56

Kaleidos T01 La Mer-Suspendue

Kaleidos T01 La Mer-Suspendue

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Rémina - Édition prestige

Rémina - Édition prestige

Rémina - Édition prestige

 

Rémina, sous-titré La planète de l'enfer en français, est un seinen mangas de Junji Itō, prépubliés dans le magazine Big Comic Spirits puis publié par Shōgakukan en un volume relié sorti en août 2005. La version française a été éditée par Tonkam dans la collection « Frissons » en un tome sorti en janvier 2008.

 

Cette édition de prestige ravira les fans de cet auteur et des seinen en  général.

Il s’agit d’une version intégrale de l’œuvre.

 Compléter par une nouvelle intitulé « Des millions de solitaires ».

 Lecture dans le sens japonais.

 

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La planète de l'enfer

Publié une première fois en 2008 par les éditions Tonkam, retrouvez Rémina en édition prestige !

Le professeur Oguro découvre une planète inconnue apparue soudainement par un trou de ver" et la baptise "Rémina" du prénom de sa fille unique. Sa trouvaille est applaudie partout dans le monde, et sa fille devient du jour au lendemain l'idole des foules... mais la planète Rémina avale les autres planètes les unes après les autres et menace maintenant notre globe !

 

 

Junji Ito

Mangaka, Illustrateur,Scénariste,Coloriste

JUNJI ITÔ est né le 31 juillet 1963  dans la préfecture de Gifu, au Japon.

Il commence à dessiner dès son plus jeune âge. Fortement influencé par les oeuvres de Kazuo Umezu, un des premiers mangakas d’horreur, il se dirige très vite vers ce secteur pour en devenir l’un des maîtres aujourd’hui. Il publie son premier manga en 1987 : Tomié, dans un magazine féminin spécialisé dans les récits d’horreur, pour lequel il remporte une mention spéciale au Prix Kazuo Umezu, présidé par son idole. Il continue alors sur sa lancée, en publiant Spirale dans l’un des plus grands magazines du même genre : Big Comic Spirits à partir de 1998. Parmi ses oeuvres les plus notables figurent également Gyo et Uzumaki. Plusieurs de ses mangas ont été adaptés pour le cinéma et la télévision.

 

Il considéré comme l'un des maîtres du manga d'horreur.

 

Épouse: Ayako Ishiguro (m. 2006), Formation: Nakatsu High School.

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Howard Vernon

Howard Vernon

Howard Vernon

 par Philipe VASSEUR.

Un talent de série A au service du cinéma Z. (1908-1996)

 

S'il est un acteur qui fut remarquable par sa voix, sa prestance et sa gueule de jeune premier, ce fut bien Howard Vernon, d'origine germanique (de père américain et d'une maman suisse, et né en Allemagne). Notre homme démarra sa carrière lors d’un après-guerre soucieux de trouver de bons comédiens pour incarner les officiers nazis dans les films glorifiant la résistance.

 

Howard parle parfaitement trois langues (anglais, allemand, français), il a une voix nasillarde à nulle autre pareille ; sa formation théâtrale, son passé de danseur de claquette et son visage à la fois beau et inquiétant complètent à merveille le tableau.

 

Il est fait pour ces rôles d'officiers allemands, au même titre que Erik von Stroheim ! Hélas, les étiquettes empêchent souvent d'étendre les champs artistiques. Vernon réalise une prestation époustouflante dans le film de Melville, le Silence de la Mer, en 1949, mais il peine à trouver les voies de la notoriété. Certes il enchaîne les tournages, souvent les méchants et/ou les gangsters, sans retrouver un rôle à la hauteur de cet officier allemand pacifiste que lui avait offert Melville.

 

Survient alors la rencontre avec l'infatigable faiseur de films Z, nous avons nommé l'inénarrable Jess Franco. Franco l'embauche dans ce qui sera un de ses premiers (et meilleurs) films, l'horrible Docteur Orlof, tourné en noir et blanc et sorti en 1962. Un château, un savant fou, sa fille entre la vie et la mort à qui il veut transplanter une nouvelle peau prélevée sur des jeunes femmes qu'il assassine : tous les ingrédients sont réunis pour concrétiser un kitsch d'horreur.

 

Après quoi, Vernon rentre de plain-pied dans la série B et Z tant qu'à faire et, au contraire d'un Klaus Kinski ou d'un Christopher Lee, il ne sortira plus jamais du bouillon de nanardises. Il aime d'ailleurs à y plonger essentiellement avec Jess Franco car c'est avec le réalisateur, de plus en plus fou au fil des années, qu'il tourne le plus.

 

Dans cet avalanche de scénarios à la mords-moi le nœud où se mêlent érotisme, gore, fantastique, Howard Vernon s'en tire cependant toujours à bon compte. Il est rappelé de temps en temps par des auteurs de renom (Godard pour Alphaville, Frankenheimer, Fritz Lang), mais il est déjà trop tard : Vernon est pour toujours et à jamais estampillé "star du cinéma bis". Il boucle d'ailleurs la boucle en 1988 lorsqu'il apparaît, à 80 ans, dans le film Les Prédateurs de la nuit, jouant justement le docteur Orlof, chargé d'opérer 25 ans après le film éponyme les filles kidnappées par le directeur de la clinique les Mimosas.

 

 En fin de carrière, Vernon jouit cependant d'une réhabilitation bien qu'il ait joué dans à peine 10 films "d'auteur" (sur les 152 auxquels il a participé).

 

 Il décède en 1996 et nous, fans de cinéma bis, sommes ravis qu'il ait pu être l'un des plus dignes de nos ambassadeurs. Rien que pour cela, nous disons "Chapeau l'artiste".

Howard Vernon

Howard Vernon

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Les 5 terres T11 "Tomber vraiment"

Les 5 terres T11 "Tomber vraiment"

Les 5 terres T11

"Tomber vraiment"

 

Cet avant dernier tome du second cycle, met en avant le Sistre toujours aussi cruel et déterminé a ce venger.

 

J’aime cette série, même si je dois la déconseillé aux personnes sensible, en raison de certaines scènes.

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Le Sistre a trouvé refuge auprès de la secte du Lantana, mais la stratégie d'Alissa l'a fragilisé. Attaqué de toutes parts, il va devoir montrer qu'il est le plus fort... Ou disparaître.

 

L'incendie du Palais a sauvé le Sistre, mais laissé tout le monde sous le choc. Alissa a fort à faire pour remonter le moral des troupes et faire valoir le bien-fondé de sa stratégie. Tandis que Shin Taku s'entête, que Thori doit affronter l'échec et qu'Otsue et Thori font une découverte surprenante, au Palais, Keona et Yero trompent l'ennui d'une drôle de manière...

 

 

 

Lewelyn

Illustrateur, Scénariste

LEWELYN est un collectif composé de

 

Andoryss

Illustrateur, Scénariste

Andoryss est née en 1981 à Saintes. Elle réside en Seine Saint-Denis.

Après un Bac S, elle obtient une maîtrise puis un CAPES de biologie-géologie. Depuis 2005, elle est professeur de SVT au collège mais n’a jamais perdu de vue sa passion pour la littérature et l’écriture. Depuis l’âge de 8 ans, elle n’a cessé d’écrire des romans sans jamais les proposer à un éditeur. Dévoreuse de bande dessinée franco-belge et de manga, elle propose son premier scénario de BD sur Café Salé et attire l’intérêt du dessinateur Marc Yang. En 2011, elle débute la série Les Enfants d’Evernight  avec Yang aux Éditions Delcourt. En 2012, elle écrit le scénario de 7 naufragés pour la deuxième saison de la série concept . En 2013, elle publie en un an les trois tomes de Le Cercle , un comics à la française, dessiné par Nesskain.

 

David Chauvel

Illustrateur, Scénariste

David Chauvel est né en 1969 à Rennes et réside à Quimper. Chômeur après l’obtention poussive d’un BTS Commerce international, il dépense ses allocations en BD. Une vocation naît : il sera scénariste et rejoint le studio Atchoum. Après des récits courts, il écrit « Black Mary », dessiné par Erwan Fagès.

 

Suivent les séries « Rails », avec Fred Simon, « Les Enragés » avec Erwan Le Saëc et « Nuit Noire » avec Jérôme Lereculey. D’abord marqué par la « nouvelle vague britannique » (Moore, Gaiman) et le polar, il élargit sa palette avec « Ring Circus » ou « Arthur » et rencontre aussi le succès en jeunesse, avec « Popotka » » et Octave », séries plusieurs fois primées.

 

Fin 2004, il se lance dans le métier d’éditeur avec la série-concept « 7 » et édite des one-shots comme « Come Prima », Fauve d’Or en 2014 ou « L’Homme Gribouillé », de Lehman et Peeters… tout en continuant d’écrire, par exemple le pavé politique « Res Publica » ou la série « Les 5 Terres ». Aujourd’hui, il partage son temps entre son travail d’éditeur et de scénariste.

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-Patrick Wong est un auteur polyvalent. Il débute l’écriture via des scénarios de courts-métrages puis s’approche de la photographie. En parallèle, il se lance dans les études de sociologie et des sciences politiques. Après ses études, il travaille dans le journalisme et la communication, tout en continuant à explorer la photographie. C’est en écrivant un article sur la petite délinquance qu’il se lance dans l’écriture d’un scénario pour un roman graphique. La rencontre avec Karim Friha, auteur de bandes dessinées, va le conforter et le professionnaliser dans cette voie. Il signe alors son premier livre avec les éditions Delcourt.

Jérôme Lereculey

Illustrateur,

Jérôme Lereculey est né le 12 janvier 1970 à Saint Malo. Il réside aujourd’hui à Cancale. Après le Bac, il suit des études scientifiques, et intègre une école d’ingénieur textile. Parallèlement, il suit pendant huit ans les cours périscolaires de l’école des Beaux-Arts de Rennes. Puis, pendant un an, il prend des cours du soir de nu à Mulhouse. Son apprentissage de l’art de la bande dessinée s’affirme à travers l’association Atchoum qu’il crée à Rennes avec Fagès, Le Saëc et Duval. Il progresse grâce à Plessix, Rollin et Pellerin qui lui apprennent à maîtriser son style. Lereculey obtient le prix Ballon Rouge, prix du meilleur dessinateur, pour un polar sorti de l’imagination débridée de David Chauvel : Nuit Noire . Puis, ils se retrouvent revisitant les mythes gallois pour une adaptation en bande dessinée de la vie du roi Arthur. En 2007, il dessine un tome de 7, Sept voleurs , avec toujours David Chauvel au scénario. Et en 2019, il dessine la série 5 Terres qui va vite devenir un succès public et critique.

Dimitris Martinos

Illustrateur, Scénariste, Coloriste

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Les 5 Terres

Collection Terres de légendes

EAN 9782413047599

Dimensions 23 x 32 x 1.2 cm

Nombre de pages 56

Les 5 terres T11 "Tomber vraiment"

Les 5 terres T11 "Tomber vraiment"

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Festival européen du film fantastique de Strasbourg.

Festival européen du film fantastique de Strasbourg.

Festival européen du film fantastique de Strasbourg.

 

La fin de cet article vous trouverez en téléchargement gratuit et légal le programme complet du festival.

 

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Le Festival européen du film fantastique de Strasbourg est un rendez-vous majeur du cinéma fantastique en France et constitue, parmi les événements européens, l’un des plus complets du genre. Il met en avant les nouvelles productions internationales du cinéma fantastique tout en faisant la part belle aux thrillers, films et comédies noirs, ainsi qu’aux jeux vidéo et au cinéma en réalité virtuelle. Il propose également de nombreuses rétrospectives de films, témoignant de son attachement profond au patrimoine cinématographique.

 

En sa qualité de membre affilié à la MIFF (Méliès International Festivals Federation), le festival de Strasbourg organise en France la compétition du Méliès d’argent du meilleur film fantastique européen. Les lauréats de ce prix sont automatiquement sélectionnés pour le Méliès d’or qui est remis chaque année dans le cadre de l’un des festivals de la MIFF. Pour plus d’informations à ce sujet, voir : www.melies.org.

 

La programmation éclectique du Festival de Strasbourg, mêlant cinéma indépendant, cinéma de studios, cinéma d’auteur et cinéma de niche, à laquelle s’ajoutent des manifestations parallèles très diverses, attire chaque année un public nombreux et varié. En 2019, il a accueilli au total plus de 33 000 personnes et présenté 46 longs-métrages, 22 films de rétrospectives et 18 courts-métrages (voir sections et prix).

 

De nombreux événements sont organisés en parallèle chaque année, et notamment : des master class avec de grands réalisateurs et professionnels de l’industrie cinématographique, des interventions artistiques dans des musées, des conférences, ateliers et expositions, ainsi que la zombie walk et le Village du Festival qui propose des activités pour petits et grands. Outre les projections en plein air, qui attirent chaque année 4 000 spectateurs, le festival de Strasbourg propose également des événements originaux autour du cinéma, comme en 2016 avec la projection des Dents de la Mer aux Bains municipaux de la ville, à laquelle les spectateurs ont pu assister sur des sièges flottants.

 

En 2012, le Festival a enrichi son offre en proposant des événements au Shadok, centre d’arts numériques, axés sur les jeux vidéo, la création numérique et les expériences en réalité virtuelle. En 2020, la section trouve son nom : Connexions. Parmi les temps forts, on citera l’Indie Game Contest pour les développeurs indépendants de jeux vidéo, des installations de créateurs numériques issues d’un programme de résidence d’artistes, ainsi que le VR Film Corner, présentant les dernières tendances du monde à 360° du cinéma en réalité virtuelle.

 

Chacun trouvera son bonheur dans cet événement convivial réunissant cinéphiles, geeks, fanboys et fangirls et spectateurs plus classiques, pour dix jours de festivités et de découverte cinématographique dans l’une des plus belles villes de France, qui manifeste ainsi tout son amour pour le septième art.

Programme complet du Festival européen du film fantastique de Strasbourg.

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Bonjour  à tous et toutes.

Mon état de santé ne me permet  pas d’assister au FESTIVAL EUROPËEN DU FILM FANTASTIQUE DE STRASBOURG.

Je recherche un ou plusieurs correspondants pour faire des articles, entretiens, comptes rendus pour mon site.

 

 

Site non monétisé et sans publicité, faite pour le plaisir et non par intérêt. 

Je ne puis donc vous rémunérer, il s’agit d’un acte purement bénévole.

 

Si vous participe à d’autres conventions rencontre, festiivals  en France ou à l’étranger,  à quelques lieux ou dates l’annonce reste valable

J’espère ne pas vous avoir dérangé.

Me joindre par MP

 

Longue vie et prospérité.

Stéphane Dubois

 

https://science-fiction-fantastique.com

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 Interview de l'éditrice Corinne Bertrand (Les Futurs de Liu Cixin)

Interview de l'éditrice Corinne Bertrand (Les Futurs de Liu Cixin)

 Interview de l'éditrice Corinne Bertrand

(Les Futurs de Liu Cixin)

 

L'actu BD

Quand la bande dessinée rencontre Liu Cixin, le plus grand auteur contemporain de Science-Fiction contemporaine chinoise. Son œuvre, vendue à des millions d’exemplaires dans le monde entier, fait maintenant une entrée spectaculaire dans l’univers de la bande dessinée !

 

 

Découvrez cette collection SF

La collection Les Futurs de Liu Cixin est constituée de quinze ouvrages tirés de nouvelles de l’écrivain du best-seller Le Problème à trois corps. Le lecteur y découvrira, dans toute leur diversité, les extraordinaires qualités qui ont fait son succès.

 

Cet ingénieur dans le civil fait entrer en collision des sciences comme l’astrophysique, la géo-ingénierie ou la génétique, avec « ce qui nous rend humain » : notre savoir-faire, notre créativité, notre courage. De sa plume, il fait surgir des futurs quantiques sous des éclairages révélateurs tels que l’économie, l’histoire ancienne ou contemporaine, l’éducation ou l’art de la guerre...

 

La science-fiction lui permet de placer la société humaine dans le plus vaste des contextes, celui où les enjeux, et les dangers, sont hors norme. Les Futurs de Liu Cixin est le fruit d’une collaboration internationale inédite, rendue possible par une directrice de collection qui a passé cinq ans en Chine. Elle rassemble des auteurs venus de tous horizons : Chine et France bien sûr, mais aussi États-Unis, Argentine, Uruguay, Espagne, Belgique, Japon, Serbie et Bosnie Herzégovine…

 

Chaque ouvrage de la collection constitue un récit autonome, sa pagination est taillée sur mesure. Et pour ajouter à la dimension visuelle du projet, des pages panoramiques grandioses se déploient à des moments-clés du récit.

 

 

 

L'interview de l'éditrice Corinne Bertrand

Racontez-nous comment vous avez commencer à travailler sur cette collection ?

 

Au printemps 2017, je vivais à Shanghai avec mari et enfant ; j’enseignais à l’université Jiaotong comme professeur de Français Langue Étrangère, tout en poursuivant à distance mon métier de directrice de collection indépendante en bande dessinée. À 50 ans, je répondais à notre envie d’expérience en immersion dans une culture étrangère. Mon mari est auteur de BD ; nous fréquentions naturellement divers acteurs de ce milieu. Un jour, Li Yun, fondateur de la maison d’édition chinoise FT Culture, agent littéraire et détenteur des droits mondiaux des nouvelles de l’écrivain chinois Liu Cixin, nous invite à embarquer dans son projet ambitieux : pour développer la bande dessinée tous publics dans son pays et tirer partie de l’intérêt des lecteurs du monde entier pour cet écrivain de SF, il souhaitait adapter 15 de ses nouvelles en bande dessinée pour le marché mondial.

 

Li Yun s’était rendu deux fois au FIBD d’Angoulême, où il fut subjugué par la pluralité de notre marché, la profusion des genres, des graphismes et le niveau qualitatif de notre production. Il a déterminé que sa collection serait de « qualité française ». Un éditeur chinois qui allait produire une collection de bande dessinée tout public « à la française » et « worlwide quality », voilà un défi exceptionnel ! Mais il manquait de compétences indispensables en termes de création éditoriale et de contacts d’auteurs internationaux. Vu l’originalité des récits de Liu Cixin, et la dimension totalement inédite de cette création éditoriale, j’ai vite intégré cette aventure excitante.

 

Terre imaginé par Liu Cixin

Quels ont été les plus gros challenges que vous avez rencontrés dans la création de cette collection ?

 

Le premier casting pressenti de l’éditeur chinois était disparate en terme de styles, il y avait très peu d’artistes asiatiques, aucun du continent Nord américain, par exemple. Or, il envisageait son déploiement international avec force. J’ai alors proposé d’autres noms d’auteurs confirmés, scénaristes, dessinateurs, coloristes, élargissant la collection à plusieurs pays où la BD a une histoire et un marché. Finalement, ils sont 32, venus de 11 pays.

 

Mon rôle fut ensuite d’accompagner leur travail d’adaptation et de création. Qui dit collection internationale dit extension du travail éditorial à une gestion des standards techniques et à la nécessaire plasticité culturelle de la collection. Certains sujets ne s’expriment pas de la même façon en Orient et en Occident. Il a fallu beaucoup discuter pour expliquer une intention qui pouvait paraître brutale ou inappropriée. Ce n’était pas toujours facile, mais nous étions tous motivés, éditeurs et auteurs, à jeter ce pont entre toutes nos cultures.

 

Certains auteurs ont dû adapter leur narration au format plutôt européen du livre, puisque c’est le choix qu’avait fait FT Culture. Travailler avec la Chine ne ressemble en rien au travail avec d’autres pays européen. Le système hiérarchique, la censure qui octroie la validation finale et l’autorisation de commercialisation… C’était assez mouvementé. Mais les livres sont aujourd’hui publiés en édition chinoise, allemande, anglaise et américaine.

 

Futur de Liu Cixin

Les histoires ont une certaine universalité dans le propos, pourtant l’éditeur chinois ainsi que les auteurs sont tous de cultures très différentes. Comment as-tu réussi à concilier les attentes, les envies et les desiderata de tous ?

 

J’ai beaucoup discuté d’édition et de bande dessinée avec Li Yun au préalable. Il fallait qu’il accepte que ce travail « de commande » intègre une dose certaine de liberté pour attirer des auteurs réputés et valoir la peine sur les marchés mondiaux. Cela impliquait que dans la mesure du possible, les auteurs puissent choisir leur récit, délaisser des pans du récit original au profit d’autres.

 

Li Yun a défini un seul axe « respecter les valeurs humanistes de l’écrivain d’origine ». Rien ne va « de soi » quand on travaille avec plusieurs cultures. Copier les maîtres est en France un travail artistique relativement méprisé, mais il est valorisé en Chine. Passer de notre pays, où tout peut être exprimé très librement, à la Chine, soumise à la censure, a demandé pas mal de contorsions. Résultat : ces adaptations sont relativement fidèles aux récits originaux.

 

On a regardé beaucoup de livres en librairies, surtout pour réaliser les couvertures de l’édition chinoise. Les albums sont là-bas publiés en format broché avec rabats, et c’est un illustrateur canadien, Nicolas Vallet, qui travaillait aussi comme character design pour le cinéma à Beijing (entre autre sur le film The Wandering Earth), qui les a réalisées. (C’est l’image reproduite en page de titre de notre édition française.) Li Yun a demandé à ce qu’aucun personnage ne figure en couverture. Il souhaitait des cadrages forts des vues d’ensemble impressionnantes. On est loin de notre habitude française à tout miser sur le personnage principal comme point d’entrée d’un récit ! Tout le monde a bien compris que ce changement de prisme était nécessaire.

 

Liu Cixin

Comment ont été choisies les nouvelles à mettre en images ?

 

C’est l’éditeur chinois qui les a sélectionnées. Il les connaît toutes très bien et avait une idée précise de celles qui étaient dignes d’intérêts, ne serait-ce que pour le public chinois. Liu Cixin a une stature de star, en Chine ! Ses lecteurs se comptent en dizaines de millions et les nouvelles figurent toutes aux préconisations de lecture officielles du Ministère de l’éducation. Autant dire que les parents suivent ces listes de près. Le public de la collection, en Chine, est plutôt jeune, des enfants à partir de 10 ans jusqu’aux adultes.

 

J’ai lu les nouvelles sélectionnées, découvert qu’elles étaient toutes très différentes dans l’espace et le temps, d’une écriture bien différente de nos standards, des héros quasi absents, et j’ai rédigé de nombreuses notes de lecture pour définir les contours de cette collection. C’était un long travail préparatoire, quelques mois, absolument nécessaire pour partager nos visions, nos écarts de positionnement. C’est à ce moment-là que sur certaines histoires, j’ai une idée assez claire de quel auteur serait vraiment génial pour l’adapter.

 

Ville futuriste

Est-ce que Liu Cixin a suivi de près le projet ou a-t-il laissé le champ libre au coté artistique de cette formidable initiative ?

 

Ce sera mon grand regret : les auteurs et moi-même avions des tonnes de questions à lui poser durant la production mais ça n’a pas été possible. C’est sans doute un homme public très occupé. C’est quelqu’un qui semble assez secret, ou bien il souhaite le rester. Je ne suis pas certaine qu’il soit grand lecteur de bandes dessinées. Pourtant, il a apprécié cette collection : j’ai vu un petit film promotionnel en chinois où il soutient cette collection particulièrement inédite en Chine. Et puis, il a eu la gentillesse d’écrire la préface de notre édition française. Qu’il en soit remercié. Il a laissé le champ totalement libre aux artistes, les a tous remerciés pour leurs talents à faire fleurir ses mots.

 

Explosion dans l'espace

Mener un projet d’une telle envergure a dû être très instructif, qu’as-tu appris de cette aventure ?

 

La liste serait trop longue et il n’y a pas de réponse simple. Ce projet est intimement lié à mon expérience d’immersion et de découverte d’un pays à l’opposé du nôtre sous bien des aspects. J’ai fait le choix de ne pas repartir en Chine en 2020 (pour des raisons familiales liées au Covid) et la Chine s’est refermée. De nouveaux vents de difficultés insoupçonnées ont soufflé sur cette production. Mais heureusement, l’intérêt éditorial est un moteur puissant.

 

Futur de Liu Cixin

Travailler sur le plan international, c’est s’adapter en permanence ; rester l’esprit ouvert (pas toujours facile !), faire l’équilibriste pour préserver son objectif de cœur et professionnel, sans renoncer à sa nature, à ses valeurs. J’ai eu la chance d’être aidée par une autrice de BD chinoise qui parle français et a étudié à L’EESI. Elle aussi m’a donné de précieuses clefs de compréhension (xie xie ni, Leii !). De toute façon, un éditeur est un passeur d’univers artistiques comme un enseignant est un passeur de savoir. C’est humain, et c’est fatalement complexe en raison du facteur environnemental.

 

 

 

 

 

 

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Les Futurs de Liu Cixin - L'Océan des rêves

Avant-dernier volume de quinze.

Ce tome aborde des questions, de la place de l’art dans notre société humaine.

Avec des dimensions scientifiques, particulièrement quantiques, géopolitiques et humanistes.

Il s’agit comme à chaque fois d’un récit complet pouvant donc être lu séparément les uns des autres.

 

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15 récits de l'écrivain de SF Liu Cixin adaptées en BD par des auteurs de tous pays ; 15 voyages quantiques à la croisée des dimensions scientifiques, géopolitiques et humanistes, qui imaginent les futurs possibles de l'humanité.

Une créature extraterrestre issue de la matière noire s'invite au festival de sculptures sur glace de Harbin. Sa technique comme sa démarche artistique sont radicales : l'entité pille littéralement les cours d'eau, les mers et les océans du globe. Elle reste sourde à nos tentatives de négociations et indifférente à la dissuasion militaire. L'humanité semble perdue...

 

Rodolfo Santullò

Illustrateur,Scénariste

 

 

JOCK

 Dessinateur, Scénariste, Coloriste, Encrage, Couverture, Préface anglais

 

Artiste protéiforme né en 1972, oeuvrant autant dans le comic-book que sur la production de design de pour le cinéma (Hancock, Les Fils de l’Homme, Batman Begins), Mark Simpson, dit Jock, entame sa carrière au début des années 2000 en Angleterre dans le magazine mythique 2000AD. Il se fait remarqué sur Judge Dredd, lors de sa collaboration avec le scénariste Andy Diggle, qu’il suivra aux Etats-Unis sur Green Arrow : Year One et surtout la série Vertigo, The Losers. Il réalise également pour ce label Hellblazer : Pandemonium avec Jaimie Delano, Faker avec Mike Carey et assure entre autres la réalisation des couvertures de la série Scalped, de Jason Aaron et R.M. Guéra. Il rejoint Scott Snyder et Francesco Francavilla sur les deux derniers arcs de la série Detective Comics (#871 à #881), « The Black Mirror » et « Hungry City ». Jock a remporté en 2001 le National Comics Award dans la catégorie Meilleur Jeune Illustrateur et a été sélectionne en 2006 pour l’Eisner Award du Meilleur Illustrateur de Couverture pour la série The Losers.

Océan de rêves

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 Futur de Liu Cixin Océan de rêves
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